Un homme se barricade dans sa camionnette à Lac-des-Aigles
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C’est donc vers 17 h 30 qu'il s'est rendu aux nombreux policiers présents. « Le Groupe tactique d'intervention (GTI) s'était présenté sur les lieux passé 16 h. Les agents ont amorcé quelques discussions et ont tenté d'obtenir sa reddition, mais sans succès », relate l'agente aux communications, Geneviève Bruneau. C'est plutôt de son propre chef que l'individu est sorti, laissant son arme sur le siège de la camionnette.
Photo : François Drouin
L’homme, résident de Lac Sauvage non loin de Squatec, avait immobilisé son véhicule dans un champ au bout du petit rang 3 est à Lac-des-Aigles, d’où il a catégoriquement refusé de sortir pendant près de huit heures. Affirmant vouloir mettre fin à ses jours, il était en possession d’une arme type revolver.
Après avoir sécurisé les lieux et fermé les points d’entrée, les patrouilleurs de la SQ du poste de Notre-Dame-du-Lac avaient tenté d’établir un dialogue avec le désespéré. Ils ont été rejoints par des collègues de Rivière-du-Loup, Trois-Pistoles et Rimouski. Sur place, l'individu faisait face à un important cortège policier.
« Effectivement, nous sommes ici en grand nombre. Dans une situation où un individu menace sa propre vie ou celle d’autrui, la structure est déployée. » Ainsi, des enquêteurs de la Division des enquêtes de la région est de Rimouski, qui comporte également des négociateurs, et des agents du groupe tactique d’intervention ont été dépêchés sur place afin d’évaluer la situation et définir la stratégie à adopter.
Les opérations qui ont été menées par le lieutenant Dominic Thériault du poste de Notre-Dame-du-Lac ont ensuite été confiées au chef de la Division des enquêtes de la région est. Les patrouilleurs présents ont alors agi en assistance à leurs collègues.
Selon la SQ, l'homme n'en était pas à ses premiers actes de désespoir.
Photo: François Drouin
Le petit rang a été fermé et l'important contingent de policiers se voulait dissuasif de toute tentative de fuite. « Il faut comprendre que notre but est une reddition par la voie de la négociation, de l’inciter à se rendre de façon libre et volontaire », soulignait alors Claude Ross.
Quant aux accusations auxquelles pourrait faire face l’individu, s’il faut en croire le relationniste, elles pourraient bien se résumer à « méfaits publics ». « Il n’a pas été menaçant envers autrui, n’a pas commis d’agression, il n’a menacé personne d’autre que lui-même. C’est avant tout un homme qui a manifestement besoin d’aide », conclut Claude Ross.
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