Incendie à Dégelis
L’immeuble abritait un commerce et six logements, mais c’est l’action rapide des pompiers qui aura permis aux locataires de sauver une partie de leurs ménages.
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Le directeur du Service incendie de Ville Dégelis, Claude Gravel, s’est dit fier du travail de ses hommes. « Ça a chauffé fort, mais ils ont bien travaillé. Il n’était pas question de perdre le bâtiment », commente-t-il. Malgré tout, les dommages s'élèvent à environ 200 000 $.
L’intervention rapide des pompiers, malgré d’importants dommages, a permis de sauver la bâtisse.
Photo : Yves Breton, Breton Photo Enr.
Les flammes sont apparues dans un appartement et sont d’origine électrique. Le problème pourrait provenir du filage électrique situé derrière l’un des appartements du deuxième étage. Les flammes se sont ensuite propagées entre le mur et le toit. Les pompiers ont utilisé de la mousse et de l’eau. Ils ont aussi procédé à l’ouverture du toit afin de créer une ventilation, avant de finalement ouvrir à l’aide d’une pelle mécanique la façade de l’immeuble.
« Nous n’avions pas le choix d’ouvrir la façade. Mais les gens n’ont pas tout perdu. Le gros des dommages est situé dans l’appartement où était situé le lave-vaisselle que l'on suppose lié à l'incendie. Le commerce de vente d’arbres de Noël artificiels a perdu quelques arbres, mais c’est néanmoins limité, il ne devrait pas y avoir de pertes majeures. Même chose pour les autres appartements », rassure M. Gravel.
Une pelle mécanique a été utilisée afin d'ouvrir la façade et permettre aux pompiers de rejoindre le brasier.
Photo : Yves Breton, Breton Photo Enr.
L’incendie a nécessité deux alarmes. Les pompiers de la caserne du quartier Notre-Dame-du-Lac de Témiscouata-sur-le-Lac ont donc été appelés en renfort. « Ce n’est pas tant du camion que des pompiers dont nous avions besoin », ajoute le directeur incendie de Dégelis. Au total, une trentaine de pompiers ont combattu le feu.
La municipalité a offert aux sinistrés de leur payer une chambre d’hôtel, mais tous ont préféré se diriger vers des amis et de la parenté. Au moment d’écrire ces lignes, le directeur incendie n’était pas en meure de préciser si les locataires étaient assurés.
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