Rivière-du-Loup est en mode veille
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Le directeur adjoint du Service de la sécurité publique de Rivière-du-Loup, Guy Bourgoin, précise que les institutions hôtelières de la ville sont en mesure d’absorber l’arrivée d’automobiliste sur le territoire de Rivière-du-Loup. « Il y avait peu d’automobilistes sur les routes au moment de la fermeture et ils sont donc dirigés vers les différents hôtels de la ville », précise M. Bourgoin.
Une faible présence d’automobilistes qui peut notamment s’expliquer par les fermetures successives de l’autoroute 20 et par le fait que la tempête qui s’abat sur la région a été prévue par Environnement Canada qui a été en mesure d’émettre une alerte météorologique depuis samedi dernier. « C’est juste, nous sommes un lundi, il fait mauvais depuis samedi et l’autoroute 20 a été fermée à l’ouest bien avant la section de Rivière-du-Loup », confirme le directeur adjoint.
L’agente aux communications de la Ville de Rivière-du-Loup, Karine Plourde, explique le processus en cours. « Être en mode veille signifie que nous sommes en lien avec le ministère des Transports et nos différents partenaires. Advenant la nécessité d’accueillir un flot important d’usagers de la route, que beaucoup de trafic était détourné vers la ville et que les lieux d’hébergement comme les hôtels et motels avaient moins de disponibilité, alors nous regarderions vers les centres d’hébergement ».
La situation est analysée d’heure en heure. C’est Pierre Lebel, directeur du Service d’ingénierie de la Ville de Rivière-du-Loup qui agit à titre de coordonnateur. À son tour, Mme Plourde, a précisé qu’après étude de la situation, il n’y avait pas lieu d’enclencher les mesures d’urgence.
Les poids lourds ont été dirigés à la sortie de l’autoroute 20 alors que ceux circulant sur l’autoroute 85 sont redirigés au restaurant Le Grand Arrêt, mieux connu sous le nom de « Big Stop Irving ». Par mesure préventive, la Ville s’est tout de même assurée que les centres d’hébergement pourraient être rapidement disponibles.
« Le mode veille implique d’entrer en contact avec les écoles, afin de s’assurer que nous ne nous buterons pas à une porte close advenant la mise en place de sites d’hébergement. Mais à ce moment-ci, c’est tout. Mais nous surveillons la situation de près », ajoute Mme Plourde.
Une situation qui contraste avec celle connue le 26 février 2010 où 230 voyageurs avaient été contraints de passer la nuit à Rivière-du-Loup. Ils avaient été installés sur des lits de camp aménagés dans le gymnase de l’École secondaire de Rivière-du-Loup. Ce n’est que vers 18 h 30 que le MTQ avait procédé à la réouverture des routes.
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