Le Service de la sécurité incendie dépose son rapport annuel
Ainsi, malgré une année record avec un nombre de 254 sorties, le Service présente un taux de pertes matérielles par habitant exceptionnellement bas de 9,56 $ par habitant. En comparaison, la moyenne des quatre dernières années est de 36,15 $ par habitant, tandis qu’à l’échelle provinciale, elle se situe à 87 $ par habitant.
Une autre base de comparaison appréciable veut qu’en 2009, le Service de la sécurité incendie ait répondu à 184 appels, pour un total de 403 100 $ en pertes matérielles. Malgré que l’année 2010 ait vu le nombre de sorties augmenter, les pertes diminuaient à 181 800 $. Ramener le coût des pertes matérielles qui étaient de l’ordre de 1 179 300 $ en 2006 permet d’apprécier l’évolution importante à la baisse de ces pertes.
Autre statistique intéressante, légèrement inférieur à la moyenne des quatre dernières années avec un taux d’incendie de 1,92 par habitant avec 36,5 interventions, ce taux pour l’année 2010 s’élève à 1,79 par habitant soit 34 interventions au total. À titre comparatif, la moyenne provinciale est de 2,9 incendies par habitant.
Monoxyde de carbone
En ce qui concerne les alarmes au monoxyde de carbone, alors que la moyenne, toujours pour les quatre dernières années, est de quatre alarmes, ce nombre s’élève à 13 pour 2010. Il s’agit donc en soi d’un indicateur de l’augmentation de la présence d’un appareil permettant de détecter la présence de monoxyde de carbone sur notre territoire.
« L’analyse des données rapportées au rapport annuel permet de conclure que la population est de plus en plus proactive en matière de prévention. Le virage important amorcé en 2006 avec la création d’une division « Prévention » n’est pas étranger au taux incendie et aux pertes matérielles à la baisse que nous faisons ressortir », dira le directeur du Service de la sécurité incendie, Éric Bérubé.
Temps de réponse amélioré
Une amélioration au chapitre du temps de réponse est également notée, le temps de réponse moyen passant de 7,26 minutes en 2009 à 6,07 en 2010, tandis que la moyenne des quatre dernières années se situe à 7,50 minutes avec 8,52 qu’il était en 2006.
En terme d’indicateurs de gestion, le coût de l’activité incendie est de 0,91 $ du 100 $ d’évaluation par rapport à 0,84 $ pour les quatre dernières années. Toujours pour cette même période, le pourcentage de logements inspectés est passé de 5 % qu’il était en 2006 à 12 % en 2010. Le budget du Service de la sécurité incendie était de 1 050 810 $ en 2010, ce qui représente 4,57 % du budget municipal global.
Assistance intermunicipale
Avec l’entrée en vigueur en 2010 du Schéma de couverture de risques en matière de sécurité incendie de la MRC de Rivière-du-Loup, qui nous amène à demander ou à apporter assistance plus régulièrement aux municipalités voisines, le Service est intervenu en support à la Régie Kamloup à quatre occasions et a requis ses services à six occasions.
Enfin, en termes d’effectifs, deux postes de chef de division ont été abolis et remplacés par des postes de capitaines. Ces derniers font partie de l’équipe de garde en caserne et assurent la prise de commandement lors d’une intervention incendie. Cette façon de faire permet d’assurer une meilleure supervision du personnel, d’avoir une plus grande constance dans l’évolution des dossiers opérationnels et d’être plus efficace lors d’interventions d’urgence.
Le rapport peut être consulté sur le site Internet de la Ville. Il est rendu disponible sous l’onglet Organisation, section Services municipaux puis Sécurité incendie.
Commentaires