L’origine de l’incendie est connue
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Le directeur du Service incendie, Éric Bérubé, explique : « L’origine de l’incendie est électrique. Les flammes sont apparues dans la chambre de peinture. C’est le moteur du système de ventilation qui aurait possiblement pris feu. Avec la présence de poussières volatiles, ça s’est enflammé comme si c’était de l’essence. »
C'est à cet endroit, à l'intérieur du mur, que les premières flammes sont apparues.
Photo : François Drouin
Sur les ondes de la radio CIEL-FM, le propriétaire de l’entreprise, Paul Laprise, a confirmé que malgré la sauvegarde du système informatique, le reste de l’équipement était à toutes fins utiles inutilisable. Des employés étaient encore présents ce matin au 136, rue Fraserville. Inquiets quant à leur avenir, ils attendaient d’être rejoints par M. Laprise.
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De retour sur les lieux de l’incendie, Éric Bérubé constatait lui aussi les dégâts. « Il fallait éviter l’embrasement et protéger les résidences avoisinantes qui auraient souffert de la chaleur et de la fumée. Si le feu s’était généralisé, le câblage électrique, la fibre optique… les dommages auraient été conséquents et importants », commente-t-il.
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Il est aussi revenu sur le travail de ses hommes. « Le chef est fier de son équipe », a tenu à mentionner, sourire en coin le directeur du Service incendie. Avouant avoir peu dormi, l’adrénaline et la caféine aidant, il s’est dirigé à l’intérieur des locaux pour inspecter les lieux et le travail de ses hommes.
Hier après-midi, les pompiers ont utilisé à de nombreuses reprises des lances perforatrices, une pièce d’équipement qui permet d’insérer le boyau d’arrosage dans l’entretoit qui agit alors comme un gicleur permettant aux pompiers de rabattre les flammes et de réduire la chaleur.
Photo : François Drouin
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