Une centaine de porcs abattus
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Une centaine de porcs abattus from infodimanche.com on Vimeo.
Stressés, blessés et surtout effrayés, de nombreux porcs ont refusé de bouger. Ils ont été abattus sur place. Il est question d’une centaine de bêtes. L’opération de transfert et de nettoyage s’est prolongée toute la nuit et une partie de la matinée. Une période pendant laquelle la sortie 93 et la bretelle d’accès ont été fermées à la circulation.
Photo : François Drouin
Parmi les causes expliquant cette sortie de route, les policiers de la Sûreté du Québec n'excluent pas que la vitesse ait pu être inadéquate, ou que le conducteur ait carrément omis de faire son arrêt obligatoire.
Chez Viandes duBreton, on explique que l'euthanasie des bêtes a été dictée par une norme fédérale. « Les normes disent que pour le bien-être animal, lorsqu'un porc n'est pas en mesure de se déplacer par lui-même, il doit être abattu sur place. Nous n'avons pas le droit de le déplacer », explique Claire Michaud de Viandes duBreton.
Ainsi, 130 porcs ont été abattus selon les standards habituels de viandes duBreton, soit par percutage. Il s'agit de la même technique qui est utilisée à l'usine. Les 73 porcs survivants ont ensuite conduit à Rivière-du-Loup où ils ont été inspectés par un vétérinaire.
Par la suite, ils ont été conduits sur la chaîne d'abattage. Quant aux 130 porcs abattus, Viandes duBreton confirme qu'ils ne pourront être utilisés à des fins de consommations alimentaires. Avec une centaine de porcs en moins, l'entreprise a du revoir ses heures d'abattages et réorganiser ses services en conséquence.
À noter que Viandes duBreton devient propriétaire des porcs une fois qu'ils sont déchargés à son étable. Avant cette étape, les animaux sont sous la responsabilité du transporteur et du producteur porcin. « Nous avons offert notre aide parce que nous avons l'expertise et que nous sommes sensibles à la santé animale », conclut Mme Michaud.
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