Donald Brashear devra faire face à la justice
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La relationniste du Service de la sécurité publique de Rivière-du-Loup, Johanne Levasseur, précise : « Effectivement, le bureau des procureurs a finalement déposé une dénonciation devant le tribunal le 19 juillet dernier. » Du côté policier, on se refuse toujours à confirmer l’identité du joueur tant qu’il n’aura pas comparu devant un juge.
Une comparution qui devrait avoir lieu le 12 septembre prochain au palais de justice de Rivière-du-Loup. Toutefois, rien n’indique que le populaire joueur de hockey sera présent au tribunal. « Plusieurs possibilités s’offrent à lui, par exemple si son intention est de plaider coupable, il pourrait demander au transfère de son dossier dans le district dans lequel il vit », souligne l’agente Levasseur.
Rappelons qu’en mars dernier, le Service de la sécurité publique de Rivière-du-Loup a ouvert une enquête pour voies de fait après qu'un joueur du Caron et Guay de Trois-Rivières ait affirmé avoir été frappé au visage par un joueur de Rivière-du-Loup.
L’entraîneur du Caron & Guay n’avait pas hésité à pointer Brashear du doigt. À une journaliste du Nouvelliste, Paule Vermot-Desroches, il avait alors affirmé que le numéro 87 de Rivière-du-Loup, à bord de son véhicule, s’était dirigé sur Éric Labelle du Caron & Guay pour ensuite descendre de son VUS et asséner un coup de poing au visage du joueur trifluvien.
Une version de fait contestée par l’organisation des 3L qui a réitéré sa confiance dans son joueur. « Ça ne change rien pour nous. Ça ne nous fera pas lever le poil sur les bras. C’est notre joueur, il est sous contrat et nous sommes heureux de l’avoir avec nous pour une autre année », répond le président de l'équipe, Gilles D'Amours.
Ce dernier soutient qu’il s’agit d’un dossier en parallèle et qu’il ne devrait pas affecter son équipe. « Nous avons vécu avec ça depuis l’hiver passé, c’est quelqu’un qui ne laisse personne indifférent où il passe et il en est conscient. Et lui comme ses coéquipiers sont capables de vivre et de performer avec ça. »
M. D’Amours qui soutient ne pas avoir d’opinion sur les évènements, a confié : « je sais ce qui s’est passé, c’est à la justice de suivre son cours. »
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