Claude Bilodeau poursuit le SPVM
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Selon les documents de la poursuite, en plus de la Ville de Montréal, deux enquêteurs sont visés. M. Bilodeau les tient pour responsables de sa détention préventive de trois mois et de l'enquête qu'il juge incomplète. Il soutient que l'enquête a été bâclée.
L'affaire avait fait grand bruit en janvier dernier, dans la région, mais aussi dans la province. Selon les détails transmis par le SPVM, le suspect avait enrubanné sa victime dans du papier cellophane. Une information qui avait soulevé l'indignation générale et stigmatisé M. Bilodeau comme le « violeur au cellophane. »
Lors du procès, en mai dernier, une contradiction importante ressortant du témoignage de la présumée victime et des enregistrements de vidéos de surveillance présentés par l’avocat de l’accusé, Me Michel Barrette, avaient vu Claude Bilodeau être blanchi de toute accusation.
La poursuite déposée contre le SPVM fait justement état de ces éléments qui selon M. Bilodeau, auraient dû amener les policiers à se questionner et à douter sur la version de la plaignante.
À la libération de Claude Bilodeau, son avocat avait ainsi commenté les malheurs de son client : « C’est extraordinaire toutes les souffrances que mon client a pu endurer. Sa réputation a été salie, traînée dans la boue. Ce n’était pas évident d’accepter tout ça et de vivre ces conditions de détention. Sa confiance dans le processus judiciaire, je la trouve extraordinaire. »
Depuis, Claude Bilodeau a perdu son emploi d'ébéniste qu'il occupait depuis 19 ans.
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