Meunerie rasée par les flammes à Saint-André
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Les pompiers ont reçu l’appel vers 11 h mardi. Au total, ils ont été plus d’une trentaine à être présents sur place. Ils provenaient de cinq casernes différentes, toutes regroupées sous la régie intermunicipale KAMLOUP.
Photo : François Drouin
La meunerie qui n’était plus utilisée depuis plus de cinq ans n’a pu être sauvée, du moins le bâtiment principal. Les premières équipes de pompiers ont pu pénétrer à l’intérieur du bâtiment, mais déjà le brasier se faisait menaçant.
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« Nos hommes n’ont pas pu aller trop loin, les risques étaient trop importants. La bâtisse est désaffectée, mais la poussière accumulée et qui peut s’embraser représentait un risque majeur. Nous avons alors opté pour une approche défensive pour protéger [les bâtiments voisins] », a commenté le directeur général de KAMLOUP, Yvan Rossignol.
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La meunerie qui est une construction en bois a rapidement brûlé. Les forts vents qui soufflaient n’ont pas aidé les pompiers dans leur tâche en contribuant à la propagation des flammes à toute la structure. Ils ont aussi du faire avec une partie de produit chimique entreposé à l’arrière de la meunerie.
L’approvisionnement en eau s’est effectué dans la rivière Fouquette située à moins d’un kilomètre de la meunerie.
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L’ampleur du brasier n’a laissé aucune chance au pompier de sauver le bâtiment. « Une aire ouverte comme ça, avec autant d’amené d’air. La quantité d’eau que nous envoyons partait presque immédiatement en vapeur, c’est très difficile de travailler sur un bâtiment comme ça », a ajouté Yvan Rossignol.
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Devant les risques d’effondrement de la structure, les pompiers se sont placés à bonne distance. La meunerie s’est finalement affaissée vers 12 h 50.
La structure s'est effondrée vers 12 h 50.
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Selon les premières indications, l’incendie pourrait être d’origine électrique. La bâtisse était toujours alimentée en électricité. « Il y avait aussi un bureau avec un chauffage d’environ 10 degrés. Quand nous aurons une chance, nous irons voir de quelle façon c’était organisé, mais nous supposons une origine électrique », explique M. Rossignol.
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Selon leurs propres observations, les pompiers étaient déjà en mesure d’affirmer que l’incendie s’est déclaré à l’arrière, non loin du bureau. Ils ont aussi du faire avec une partie de produit chimique entreposé à l’arrière de la meunerie.
Au centre, le chef des opérations, Patrick Tremblay, à droite, le directeur de KAMLOUP, Yvan Rossignol.
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Un enquêteur incendie a été dépêché par la Sûreté du Québec. Il analysera la scène et rencontrera les pompiers. « On peut déjà affirmer qu’aucun élément criminel n’a été observé sur les lieux », a commenté le relationniste de la SQ, Claude Ross.
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La meunerie servait à alimenter les meuneries mobiles. Inutilisée depuis plus de cinq, son propriétaire, Claude Rouleau, l’avait mise en vente. Le bâtiment était assuré. « Ça a flambé rapidement. Incroyable. Au moins personne n’était à l’intérieur, pas de blessé », a laissé tombé M. Rouleau qui possède aussi la meunerie de Cacouna.
Le propriétaire de la meunerie, Claude Rouleau.
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Outre l'élévateur, la meunerie contenait peu d'équipement.
Autres photos de l'incendie
Une trentaine de pompiers de la régie KAMLOUP ont combattu le violent brasier, mais en vain.
Photo : François Drouin
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Le bâtiment principal, une construction en bois recouverte de tôle ne leur a donné aucune chance.
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