Deux travailleurs frôlent la mort
Selon différents témoignages recueillis par les policiers de la Sûreté du Québec, il y aurait eu surchauffe d'un moteur situé au niveau du dépoussiéreur qui aurait embrasé la poussière et le bran de scie. Selon eux, l'incident est survenu à proximité du dépoussiéreur, non loin de l'espace de chargement des camions.
« L'incendie a éclaté où était l'employé, sur une passerelle, connexe au dépoussiéreur », précise le directeur du secteur ouest du Service incendie de Pohénégamook, Claude Desbiens.
Des employés s'étaient regroupés à l'extérieur, tout près de la rue Jocelyn-Bastille, l'accès des lieux leur a été interdit et ils ont été invités à regagner leur domicile.
Photo : François Drouin
L'embrasement a été soudain et s'est produit directement au visage de l'employé qui a été gravement brûlé. « Ça pourrait être de la poussière comme un gaz, à ce moment-ci, nous ne préférons pas nous avancer plus en détails », ajoute l'officier.
À leur arrivée, les pompiers du Service incendie de Pohénégamook ont immédiatement pris en charge les deux hommes. Les deux travailleurs ont été placés à l'intérieur de l'unité d'urgence où les premiers soins leur ont été prodigués.
L'alarme générale a été donnée et le bâtiment évacué. Les pompiers ont ensuite concentré leurs efforts sur l'incendie qui a été rapidement maitrisé. Les dommages sont considérés comme mineurs.
Photo : François Drouin
Blessés
« C'est le côté humain qui nous touche plus. Ce n'est jamais plaisant. Aux dernières nouvelles on ne craint pas pour leur vie, c'est déjà ça, mais il y en avait un qui était plus gravement brûlé », a commenté avec empathie Claude Desbiens.
Selon les renseignements dont nous disposons, un des deux travailleurs blessés a été conduit au Centre Enfant-Jésus de Québec. Selon la Sûreté du Québec, il s'agit de brûlures au niveau du corps du bras droit, des jambes, mais aussi sur le dos, au thorax, dans le dos et au visage.
Il est toujours inconscient et placé sous respirateur.
CSST
Inexpliquablement, ce n'est que lundi que des enquêteurs de la CSST se rendront sur place. Un délai que s'expliquent mal tant les policiers que les pompiers. « Comment croyez-vous qu'il sera possible de conserver intact l'intégrité de la scène ? » s'est ouvertement questionné l'un d'entre eux.
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