Sursis et probation pour le comptable Mario Sirois
29 mars 2012 |
15h32
Rappelons qu'en novembre dernier, le comptable louperivois avait été reconnu coupable d'avoir produit un faux document, en l'occurrence un certificat de placement. Il risquait une peine de 10 ans.
Tous les accusés dans le projet Aorte - Julien ont été condamnés. « Il reste l'appel de Mario Sirois », précise Me Philippe Vallières-Roland. Le comptable tente de faire invalider le verdict de culpabilité.
« Actuellement, il est radié provisoirement par son ordre, l'enjeu est donc sa radiation. Si la condamnation devait être confirmée par la Cour d'appel du Québec, sa radiation serait permanente. Dans l'éventualité d'un nouveau procès, sa radiation serait alors levée », précise le procureur de la Couronne.
Toujours à l'oeuvre
Ce dernier s'est dit surpris d'avoir appris en cour jeudi matin que le comptable oeuvre toujours au sein du bureau d'experts comptables et service-conseil Sirois - Levesque malgré la radiation temporaire. D'ailleurs, le site de l'entreprise présente le comptable louperivois comme C.A. membre de l'Ordre des comptables du Québec.
La Couronne, représentée par Me Philippe Vallière-Roland, reprochait à l’accusé d’avoir produit le faux certificat de placement et d’avoir tenté de l’utiliser comme un document authentique « au préjudice d’une autre personne ». Des gestes qui remontent à 2007 et qui sont liés à l’opération Aorte – Julien qui a été mené par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) et la Sûreté du Québec.
Sirois était le comptable de l'une des têtes dirigeantes du réseau criminel, Jean-Guy Asselin. Asselin, alors qu'il était sous écoute électronique, a demandé au comptable de lui fabriquer de faux papiers d'acquisition d'une entreprise située au Nouveau-Brunswick. Une question de blanchiment d'argent.
Aorte – Julien
L’opération Aorte – Julien s’est déroulée en trois phases. Plus de 70 personnes avaient été arrêtées lors d’une trentaine de perquisitions. Un important réseau lié au monde de la drogue qui avait des ramifications au Québec, au Nouveau-Brunswick et même aux États-Unis avait été démantelé.
La phase 1 a eu lieu le 21 mars 2007. Une première étape qui visait à démanteler un réseau de serres intérieures. La phase 2 a eu lieu le 23 mai de la même année. C’est lors de cette deuxième étape que la plupart des arrestations ont eu lieu et qu’a été démantelé le réseau de Sylvain Decelle.
Un réseau qui œuvrait dans le trafic, la production et l’exportation de marijuana et de cocaïne. Decelle a été condamné à une peine d’emprisonnement de huit ans. La troisième phase s’est déroulée le 11 juillet dans les MRC de Kamouraska, Témiscouata et Rivière-du-Loup.
Commentaires
5 commentaires
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S
Steeve
Il y a 12 ans
L'enjeu n'est pas sa radiation mais son INTEGRITÉ et son HONNEUR que ce cher procureur (pour ne pas dire imbecile) de la couronne semble vouloir lui enlever a tous prix ..
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P
personne
Il y a 12 ans
Intégrité......!!!
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L
ll
Il y a 12 ans
Vous le prenez pour un ange ou quoi? Oubliez pas que c'est suite a une écoute électronique qu'il a été pris. Ça veut rien dire pour vous? Il doit avoir un code de déontologie(dans sa profession) ce monsieur. De ce fait,il est normal d'avoir les sanctions appropriées. Si le cas s'est rendu jusqu'en cour, c'est qu'il devait y avoir certaines preuves contre ce monsieur. L'Intégrité! Ouais,pensez-y! Il avait juste a y réfléchir avant de s'embarquer dans une histoire pareil. Il en serait pas rendu là.
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MJ
Marie-Josée
Il y a 12 ans
Il y a plein de gens accusés à tord. Dans ce dossier il y a des circonstances atténuantes. La cause est portée en appel alors si M. Sirois est reconnu non coupable plusieurs se morderont la langue.Pourquoi ne pas attendre la fin des procédures avant de mettre à mort un homme et son intégrité? On est vite sur le jugement des autres surtout quand on a pas les données du dossier...
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N
Nancy
Il y a 12 ans
Ne juger pas trop vite. Les circonstances peuvent parfois être trompeuse. Et si ca vous arrivait, vous aimeriez peut-être ne pas être accusé ou juger avant.
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