Incendie à Trois-Pistoles
Photo : François Drouin
Dès le début de l'intervention, les pompiers ont utilisé de la mousse de type A. « Le principe, c'est que pendant les quatre ou cinq minutes qui sont nécessaires au branchement des lignes aux points d'eau, la première intervention se fait avec la mousse. Ça ralentit la progression du feu », explique le directeur du Service incendie de Trois-Pistoles, Pascal Rousseau.
Photo : François Drouin
Le bâtiment faisait office d'entrepôt de matériels. Il contenait du mobilier comme un divan et une laveuse, mais aussi un bateau et un spa. Une situation qui a rendu plus difficile le travail des pompiers.
« Dans une visibilité nulle, les gars ont dû se frayer un chemin au travers de tout ça. Ce n'était pas facile pour eux. Et puis, quand venait le temps de ressortir, des objets étaient tombés et leur coupaient l'accès par lequel ils étaient arrivés », observe Pascal Rousseau.
Bien après que l'incendie ait été maitrisé, différents objets entreposés dans le garage fumaient encore.
Photo : François Drouin
Le feu s'était propagé dans le comble isolé au bran de scie. Confrontés à plusieurs nids d'incendie, les pompiers ont alors pratiqué des ouvertures dans le toit et ont évacué les copeaux de sciage.
L'origine de l'incendie qui s'est déclaré à droite de la porte de garage est d'origine électrique. Les pompiers ont utilisé une caméra thermique à la recherche de points chauds. Ils ont signalé leur contrôle de la situation à 5 h 50.
Le directeur du Service incendie de Trois-Pistoles, Pascal Rousseau, en recherche et cause de l'incendie.
Photo : François Drouin
Environ 25 pompiers ont participé à l'intervention. Le Service incendie de Saint-Éloi a été appelé en deuxième alarme. Grâce à la rapidité d'intervention des pompiers, les deux résidences situées à proximité n'ont pas été endommagées et n'ont pas été évacuées.
Le propriétaire du garage et de la maison du 113, rue Pelletier n'a pas été en reste et a arrosé à l'aide de son boyau de jardinage le bâtiment en attendant l'arrivée des sapeurs.
Photo : François Drouin
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