Graffitis au Cégep de Rivière-du-Loup
Aucune plainte n'a été formulée à la Sûreté du Québec. « Une enquête est menée à l'interne. Nous tenons à nous dissocier complètement des symboles et de leur représentativité », a commenté Suzie Brisson, agente aux communications pour le cégep.
Photo : François Drouin
Soulignons que le 20 avril dernier, des graffitis haineux faisant référence à un état policier et présentant une croix gammée ainsi qu'un carré rouge ont été dessinés sur le bâtiment de la direction régionale du ministère de l'Éducation à Saguenay.
À noter qu'au Canada l'utilisation de la croix gammée inclinée à 45 degrés, est une adaptation des nazis du svastika dextrogyre et n'est pas interdite contrairement à de nombreux pays européens comme la France, l'Allemagne et Israël.
« Le graffiti est un méfait, mais le symbole en lui-même n'est pas illégal. À la limite cela pourrait aller à l’encontre de l’article 319 du Code criminel où il est question d’incitation publique à la haine, mais là encore, il faudrait que le symbole soit diffusé un peu partout et viserait justement à encourager la haine envers un groupe cible », souligne le relationniste de la Sûreté du Québec, Claude Doiron.
De son côté, Mme Brisson assurait mercredi que les graffitis seraient rapidement effacés. Déjà jeudi matin, vers 7 h 40, des employés du Cégep avaient recouvert de peinture les graffitis.
Photo : François Drouin
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