Garage rasé par les flammes à L'Isle-Verte
À l'arrivée des pompiers, l'embrasement était général et le brasier menaçait un second bâtiment situé à une dizaine de mètres du garage.
C'est le directeur du Service incendie, Yvan Charron, qui a lui-même donné l'alerte. « J'ai vu la fumée de chez moi, à deux rangs d'ici, mais il n'y a eu aucun appel de la centrale. J'ai décidé d'aller voir. À mon arrivée le feu était intense, j'ai donc donné l'alerte », raconte le chef pompier.
Photo : François Drouin
Le second bâtiment, un entrepôt, a bien failli brûler. « Quand j'ai posé ma main dessus, il était brûlant », souligne le chef pompier. Si ses hommes ont été prompts à réagir, ils ont été aidés par le vent qui soufflait plutôt vers l'ouest, contraire au deuxième garage.
La présence d'un réservoir à essence qui s'est avéré vide a aussi représenté une problématique à laquelle ont du faire face les pompiers au début de l'opération. À noter qu'aucune résidence ne se trouvait à proximité.
Photo : François Drouin
Le bâtiment utilisé comme entrepôt n'abritait que du matériel. « Il y avait du bois franc scié, pour 6 à 8 000 $ en plus d'un VTT et de la génératrice. Avec la bâtisse comme telle, on parle d'une perte de 50 000 $ » a commenté le propriétaire Denis Dubé. Une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule, le garage n'était pas assuré.
Photo : François Drouin
Ce dernier n'avait que de bons mots pour le directeur du Service incendie. « On en a un bon ici à L'Isle-Verte. Yvan fait un excellent travail, c'est un meneur d'hommes, il voit à son affaire », a tenu à souligner M. Dubé. Ce dernier se consolait que personne n'ait été blessé lors de l'incendie.
Bien que maîtrisé, les pompiers ont retiré une partie des panneaux de tôles des décombres afin d'arroser abondamment les cendres encore chaudes. « Avec tout le bois qu'il y a là, il ne faut pas prendre de chances », a commenté l'un d'eux. Ils ont regagné la caserne peu après 1 h 30.
Photo : François Drouin
Seul le Service incendie de L'Isle-Verte est intervenu. Du côté de la Sûreté du Québec, aussi présente sur les lieux, il était encore trop tôt pour identifier les causes de l'incendie. Toutefois, on excluait déjà tout geste criminel.
Fait particulier, c'est la deuxième fois depuis dimanche dernier qu'Yvan Charron découvre un incendie qui n'a pas encore été rapporté à la centrale d'appels. En soirée dimanche, il avait découvert un feu de parterre qui menaçait une résidence.
Photo : François Drouin
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