Brashear: coupable et probation
Après avoir résumé les versions des deux parties et le déroulement du procès, le juge Gérald Laforest a formulé son verdict. Selon plusieurs considérations et s’appuyant sur d’autres causes, il considère que lors de l’altercation du 24 mars 2011, il n’a pas lieu de croire que Donald Brashear était en situation de légitime défense. Il ajoute que le véhicule même de l’accusé peut être considéré comme une arme dans ce cas-ci puisqu’il menaçait de pousser les deux joueurs de l’équipe de Trois-Rivières menant à l’attitude agressive de Labelle.
Les considérations selon lesquelles Brashear aurait causé des lésions corporelles à Labelle n’ont pas été retenu puisqu’aucun document ou rapport médical n’a été produit par la couronne pour démontrer les preuves nécessaires de causalités.
À la fin de l’audience du matin, Me Manon Gaudreault pour le ministère public et Me Jean-François Bertrand, avocat de Donald Brashear, ont présenté leurs propositions quant à la sentence que l’accusé devrait recevoir. Me Gaudreault rappelait que Brashear avait déjà obtenu une absolution en 2006 pour une offense de violence reliée encore une fois au hockey et qu’il devait apprendre que ses poings sont une arme.
Me Bertrand a fait valoir que son client ne devrait pas subir de conséquence négative de la sentence qui pourrait l’empêcher de voyager entre le Canada et les Etats-Unis où il est en affaire et où il possède une résidence. Le juge à ensuite suspendu la séance.
LA SENTENCE
Avant de rendre la sentence le juge a fait remarqué que les événements survenus en mars 2011 étaient simplement « l’aboutissement d’une situation qu’il (Brashear) a lui-même créée » et que l’accusé était sans regret. La sentence prononcée est donc de 18 mois de probation et un don 6 000 $ à une oeuvre, tel que suggéré par Me Gaudreault.
Le montant sera donc remis à la Maison de soins palliatifs de Rivière-du-Loup. Le juge Laforest a donc écarté tous les faits atténuants présentés par Me Bertrand qui, à la sortie de la salle d’audience n’a voulu émettre aucun commentaire.
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