Un pick-up dans mon salon !
Un incident qui aurait pu tourner au tragique la semaine dernière si le salon avait alors été occupé, alors qu’un pick-up Ford Ranger chargé à bloc de meubles et divers articles lors d’un déménagement a défoncé la devanture de la résidence où demeure Maurice Duclos au 62, rue St-André.
Le conducteur avait dû oublier d’actionner le frein à main et le véhicule à transmission manuelle en position neutre stationné devant une maison de chambres de biais devant le CLSC a dévalé la pente abrupte en courbe qui part du haut de la rue St-Laurent pour converger plus bas vers la rue St-André. La descente s’est effectuée sur une longueur de quelque 150 pieds en ligne droite, le véhicule traversant la voie sur St-André pour venir s’écraser lourdement contre la façade de l’immeuble.
Maurice Duclos au sommet de la rue St-Laurent d’où le pick-up s’est engagé en ligne droite vers la rue St-André. Le résultat de l’embardée du véhicule peut être constaté sur la façade de la résidence où sa course a pris fin.
Photo : Hugues Albert
Dans sa descente, le pick-up a traversé l’espace de verdure séparant les deux rues. Résultats de l’embardée : la grande fenêtre du salon et la porte avant arrachées, un mur intérieur complètement écrabouillé et le plancher de la pièce réduit en bouillie, les coûts des réparations s’élevant à un montant se situant entre 15 000 $ et 20 000 $, explique M. Duclos.
« Si je m’étais trouvé dans mon salon au moment de cet impact, j’aurais probablement été soit tué ou très gravement blessé. »
Au moment d’écrire ces lignes, les travaux de réparation allaient bon train et on prévoyait les terminer vers le week-end.
Maurice Duclos ajoute que cette pente en courbe est très mal sécurisée contre de pareilles embardées. Seuls quelques blocs de béton installés aux abords de la rue St-Laurent empêchent les automobilistes de déraper dans le milieu de la pente, aucune protection n’ayant été prévue sur une distance de quelques dizaines de pieds dans la portion menant au point de convergence des deux rues.
Il mentionne aussi que des résidants du secteur disent y avoir été témoins de trois dérapages de la sorte au moins, lesquels n’ont eu aucune conséquence, n’ayant heurté ni résidence ni automobiliste, piéton ou cycliste.
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