Récupération des Basques s'envole en fumée
Pour la deuxième fois depuis le 22 août dernier les pompiers des casernes de Trois-Pistoles, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Dieu et de L'Isle-Verte ont combattu un violent brasier au 2, route Coeur à Notre-Dame-des-Neiges. Une fois encore, l'incendie est survenu vers 12 h 15 sur l'heure du dîner.
Photo : François Drouin
Le relationniste de la SQ, le sergent Claude Doiron, raconte : « C'est un employé de l'usine qui nous a alertés. Immédiatement les pompiers de Trois-Pistoles se sont mis en direction et ont rapidement constaté l'ampleur du brasier et ont demandé l'assistance de services voisins. »
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La Sûreté du Québec n'écarte aucune hypothèse, y compris l'acte d'une main criminelle.
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Un enquêteur ainsi qu'un technicien du Service d'identification judiciaire sont sur place. Une fois l'élément éteint, ils tenteront de déterminer les causes de l'incendie en relation avec le Service incendie de Trois-Pistoles.
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L'évacuation de Récupération des Basques s'est effectuée sans difficulté. De nombreux employés se trouvaient alors à l'extérieur pour l'heure du repas. Par mesure préventive, quelques résidences avoisinantes ont aussi été évacuées.
Photo : François Drouin
Pour Pascal Rousseau, directeur du Service incendie de Trois-Pistoles, l'opération incendie présentait de nombreuses difficultés. « La tôle du bâtiment centrale est mince, ça a tellement chauffé que la structure du bâtiment est affaiblie. Nous allons donc pratiquer une ouverture à l'aide de la pelle et envoyer de l'eau pour refroidir. Si c'est concluant, on fera la même chose en façade. »
« Le hic, c'est qu'en ouvrant en avant, le risque que des débris enflammés soient soulevés dans les airs et retombent sur les maisons voisines est bien réel. Le vent souffle dans cette direction », a précisé M. Rousseau.
Photo : François Drouin
Le préfet de la MRC, Bertin Denis, qui était sur place s'est dit consterné. « C'est catastrophique. Il n'y a plus rien. Et ça arrive dans la grosse période de l'année ou plus d'une vingtaine d'employés sont à l'oeuvre. La bâtisse était sécuritaire… c'est préoccupant », a commenté M. Denis.
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