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Sauvés par un détecteur de monoxyde de carbone

durée 1 octobre 2012 | 15h37
  • Rivière-du-Loup - Une femme et un jeune bébé ont été incommodés par du monoxyde de carbone ce midi, dans leur résidence de la rue Aflred-Fortin à Rivière-du-Loup. C'est le détecteur de monoxyde de carbone qui a sonné l'alerte.

    Deux mois plus tôt, l'issue aurait peut-être été bien plus triste. En effet, c'est à la suite d'une visite du Service incendie de Rivière-du-Loup que le détecteur a été installé.

    « Ce dernier a probablement sauvé la vie des occupants », a commenté le capitaine et préventionniste du Service incendie, Éric Deschênes.

    Le capitaine Éric Deschêsnes.
    Photo : François Drouin


    L'appel a été logé vers 12 h 30, pompiers, policiers et paramédics se sont rapidement rendus sur place. « Un bébé et sa mère ne se sentaient pas bien, nous n'avons pas pris de chance », commente le sergent Carl Pelletier de la Sûreté du Québec.

    Sur place, les lecteurs de gaz des pompiers ont révélé des valeurs élevées. « La source provenait d'un vice d'installation de l'appareil de chauffage au bois », précise le capitaine Deschênes.

    La dame et son bébé ont été pris en charge par les paramédics. « Ils ont été conduits au CHRGP par prévention », conclut le sergent Pelletier.

    Monoxyde

    Fumée, feu, monoxyde, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Pour tous ceux utilisant un appareil de chauffage au bois, au gaz, à l’huile ou si un garage est annexé à la résidence, le détecteur de monoxyde est obligatoire. Il permet de signaler la présence d’oxyde de carbone dans l’air alors que vous dormez.

    Les concentrations normales de monoxyde de carbone à l’intérieur et à l’extérieur des maisons sont de 0 à 2 parties par million (PPM). Dans une résidence, la concentration maximale acceptable dans l’air pour une période de 8 h est de 11 PPM. Dans le cas d’une entreprise, on tolère généralement jusqu’à 35 PPM.

    À partir de concentrations de 70 PPM et plus, le détecteur se déclenchera. Plus la concentration est faible, plus le délai de déclenchement de l’alarme sera long. Par exemple, à 70, le détecteur attendra entre 1 et 4 heures. Mais à 400 PPM, l’alarme se déclenchera entre 4 et 15 minutes. À compter de 800 PPM, on parle d’un délai de mort qui peut aller de 2 à 3 heures d’exposition contre 1 minute dans le cas de 13 000 PPM.


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    commentairesCommentaires

    3

    • JF
      Jean-François
      temps Il y a 12 ans
      Je suis curieux de savoir depuis quand ces détecteurs sont obligatoires? J'ai fait installer une fournaise à bois haute efficacité l'année dernière et ni l'installateur, ni la compagnie d'assurance ont mentionnés ces détecteurs. Maintenant que je suis au courant je vais définitivement m'en procurer un, toutefois j'aurais aimé le savoir avant.
    • VD
      Valérie Dumont
      temps Il y a 12 ans
      C'est arrivé chez moi. L'inspection a eu lieu en juillet et c'est à ce moment-là que nous avons appris l'obligation d'avoir un détecteur de monoxyde de carbone. Nous avons chauffé au bois tout l'hiver dernier sans en avoir un. Heureusement, il n'y a eu aucun problème. Je pense que le service incendie devrait visiter les résidences avec des cheminées. Plusieurs personnes ont des poêles depuis des années et n'ont sûrement pas de détecteur. Une visite dans des immeubles à logements pourrait aussi être une bonne chose. Plusieurs propriétaires ne pensent pas à renouveller les détecteurs de fumée qui sont expirés.
    • MM
      Michel Morin
      temps Il y a 12 ans
      C'est notamment à cela que ça sert la prévention ! Bravo aux préventionnistes du service de sécurité incendie de la Ville de Rivière-du-Loup !
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