Incendie à Rivière-du-Loup: il sauve les occupants
Lundi soir, après avoir pris une douche, Alexandre laisse la fenêtre entrouverte histoire d’évacuer l'humidité. Quelques minutes plus tard, il remarque une odeur de feuilles brûlées. « Un moment donné, c'était une odeur de plastique alors j'ai décidé de sortir voir. »
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Dehors, il aperçoit le feu situé au mur de la résidence et à quelques pieds duquel se trouve une bonbonne de propane. « C'est là que l'adrénaline pogne, raconte le jeune homme. J'ai cogné au rez-de-chaussée. Une dame m'a parlé à travers la porte. Quand je lui ai fait prendre conscience qu'il y avait le feu, elle m'a ouvert. »
De retour à l'extérieur, il monte au second étage, tente d'alerter les possibles résidents. Il répète le même manège au sous-sol. « Puis, je suis allé voir deux autres résidences voisines, me trouver quelqu'un pour m'aider. Suite à ça, je suis revenu chercher madame, mais je n’ai personne pour m'aider », raconte Alexandre Collin.
C'est à ce moment que la résidente qui se trouve au rez-de-chaussée lui apprend que son mari, incapable de se déplacer se trouve sur un lit médical. « Je ne pouvais pas le sortir tout seul, il était trop corpulent. Et c'est là que j'ai aperçu Maxime Tardif en taxi, Maxime possède une technique ambulancière et il est venu m'aider. »
Les deux hommes saisissent le malheureux et sortent sur le balcon. Pendant ce temps, le brasier prend de l'ampleur. « En arrivant sur le balcon, on a entendu la bonbonne de propane ouvrir. Alors on a repris le monsieur et nous l'avons conduit de l'autre côté de la rue et nous l'avons enveloppé de couvertures. »
Les deux sauveteurs n'ont pas le temps de reprendre leur souffle, qu'un cri attire leur attention. « Pendant une fraction de seconde que le locataire était coincé dans l'incendie. Il y avait tellement de fumée. Maxime m'a dit : ‘’il y a une voix qui provient d'en arrière’’. Il était sur le toit. Les pompiers sont allés le chercher là », raconter celui qui est à l'emploi de Piscine LouDo.
S’il ne cache pas retirer une certaine fierté de son action, il refuse de se présenter comme un héros. « J’ai fait ce que j’avais à faire », résume-t-il. N’empêche, il s’agit là d’un acte de bravoure qui mérite mention.
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