Incendie à Récupération des Basques: l'enquête se poursuit
« Des témoins seront rencontrés d'ici vendredi par l'enquêteur chargé du dossier », a souligné le relationniste de la SQ, Claude Doiron. Ce dernier ajoute qu'encore aujourd'hui, on ne parle toujours pas d'un incendie criminel, mais suspect.
Du côté de Récupération des Basques, le processus de reconstruction suit son cours. « C'est la MRC qui est propriétaire du bâtiment alors nous travaillons de concert avec elle. On est à l'étape des plans et devis et nous irons bientôt en appel d'offres pour une reconstruction au printemps », précise la directrice de Récupération des Basques, Marie-Josée Bérubé.
Rappelons que l'organisme à but non lucratif a été victime de deux incendies à deux semaines d'intervalle. Le 22 août, un premier incendie avait ravagé un entrepôt sans toutefois affecter sa capacité de récupération. « À la loterie de la malchance, on a tiré le numéro deux fois. C'est triste », souligne Mme Bérubé.
Malgré ces malheureux événements, les cueillettes de matières recyclables sur le territoire de la MRC des Basques s'est poursuivie selon l'horaire régulier à peine deux jours plus tard. Actuellement, les matières recyclées sont traitées à Saint-Pascal. Quant au caractère suspect, la directrice générale ne s'en formalise guère. « Je crois que c'est normal que les policiers considèrent l'incendie suspect, mais je n'ai aucun élément qui me laisse croire à un geste criminel. »
Actuellement, Récupération des Basques profite de l'hiver pour revoir ses façons de faire. « Nous sommes en analyse pour améliorer notre performance, nos équipements, pour être plus efficace. Nous profitons de ce moment pour repenser nos façons de faire. »
Soulignons qu'en octobre dernier, l'organisme s'est vu accrédité par l’Association pour le recyclage des produits électroniques (ARPE) pour ouvrir un point de dépôt des équipements électroniques. Le site se trouve à proximité de l’écocentre au 2, route à Cœur à Notre-Dame-des-Neiges, à l’ouest de Trois-Pistoles.
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