Coupable d'avoir martyrisé deux enfants
Contrairement à ce qui a été rapporté, c'est le 11 janvier dernier au palais de justice de Rivière-du-Loup que Malenfant a reçu son verdict. L'homme âgé de 54 ans sera de retour en cour le 25 mars prochain pour une représentation sur sentence.
Selon la preuve, les enfants qui avaient à l'époque 8 et 10 ans, ont été frappés à maintes reprises, battus, étouffés et martyrisés. Selon ce que rapporte TVA, Malenfant qui se présente comme une victime, aurait été jusqu'à photographier les organes génitaux des victimes pour ensuite s'en moquer.
Le juge Richard Côté a donc cru le témoignage des deux victimes. Malenfant était représenté par Me Pierre Gagnon. Lors du procès, la Couronne a été représentée par Sarah-Amélie Perry-Fournier.
Une victime
Mercredi, sur les ondes de TVA à l'émission le Négociateur animé par le journaliste Claude Poirier, Langis Malenfant a soutenu avoir été accusé sans preuve. « J'ai des preuves de qu'est-ce qu'y ont dit que c'est pas vrai. »
Lors du procès, les deux plaignants ont soutenu avoir été contraints de se mettre à genoux pendant de longues périodes sur une grille de chauffage. « C'est une grille d'entrée d'air froid que le jeune s'est mis lui-même à genoux dessus pour se faire plaindre à l'école parce qu'il faisait pitié. Toutes les fois qu'il se plaignait à l'école, il avait des récompenses », a démenti l'homme qui soutient souffrir de nombreuses maladies, dont le diabète, la maladie de Crohn et la sclérose en plaques.
Selon Me Perry-Fournier, Malenfant ne possédait pas d'antécédents judiciaires.
DPJ
Aussi inquiétant, Langis Malenfant n'a pas nié s'être fait retirer par la DPJ, et cela à deux reprises, son permis de famille d'accueil. Pourtant, à chaque fois, il avait pu le récupérer. « Oui, mais ça a tout le temps été pour eux là (les deux garçons) parce qu’on a tout le temps eu de la misère avec eux autres », s'est-il défendu.
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