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Affaire Malenfant: La DPJ n'a rien à se reprocher

durée 14 février 2013 | 17h17
  • Rivière-du-Loup - La direction de la protection de la jeunesse (DPJ), par la voix de son directeur bas-laurentien, Éric Saint-Laurent, a suivi avec intérêt le procès de Langis Malenfant, condamné le 11 janvier dernier à quatre des huit chefs d'accusation auxquels il faisait face. Elle rejette toutefois tout manquement de sa part quant à la sélection de M. Malenfant comme famille d'accueil.

    La DPJ a-t-elle fait preuve de laxisme et de négligence dans le cas de Langis Malenfant? Non, répond M. Saint-Laurent qui souligne du même souffle qu'il s'agit d'un cas d'exception. « Ils sont rares, très rares, mais ç'en est un de trop. Je ne peux parler pour cette époque, mais aujourd'hui nos contrôles sont extrêmement rigoureux. »

    Ce dernier affirme que toute plainte pour abus ou mauvais traitement est traitée avec diligence et qu'elle entraine une suspension automatique. « On retire la famille d'accueil de ses fonctions le temps de l'enquête que l'on fait conjointement avec la police. »

    Le directeur bas-laurentien soutient que dès qu'une plainte est fondée, et la preuve doit en être faite, la DPJ adopte une politique de tolérance zéro. « Et on va au bout du processus. On ferme la famille, qui peut contester, mais nous irons jusqu'au bout du processus », poursuit-il.

    Pourquoi alors Langis Malenfant a-t-il pu récupérer à deux reprises son permis? Éric Saint-Laurent s'est montré moins loquace. « Ce que je peux dire, c'est qu'en janvier 2010, les deux jeunes ont déposé une plainte policière. Si nous avions eu ces éléments plus tôt, nous aurions agi comme en 2010 en mettant fin à notre entente avec cette famille. Jamais nous n'aurions retourné des enfants là. »

    Sans l'admettre ouvertement, M. Saint-Laurent qui est en poste depuis deux ans n'a pas nié qu'un intervenant n'aurait peut-être pas traité adéquatement des renseignements antérieurs aux plaintes de 2010. « Il n'est plus à notre emploi aujourd'hui. Et si ça produisait aujourd'hui, il y aurait des mesures disciplinaires de prises », a-t-il néanmoins répondu.

    Le directeur du Bas-Saint-Laurent s'est dit heureux du verdict de culpabilité. Justice est rendue. « Nous avons cru, comme la justice, les enfants et dès 2010 la famille d'accueil a été fermée et jamais elle ne sera accréditée de nouveau. »

    Familles d'accueil

    M. Saint-Laurent souligne qu'aujourd'hui les familles d'accueil font l'objet d'enquête avant d'obtenir leur accréditation. La DPJ effectue ensuite un suivi, dans le Bas-Saint-Laurent, à raison de deux fois et demie par période de 15 jours ce qui inclut des visites surprises et d'autres à l'extérieur de la famille, seul avec l'enfant.

    Les familles d'accueil doivent donc montrer patte blanche. « Les familles font face à des critères importants, sur les lieux physiques, mais aussi sur elles-mêmes. Nous accordons de l'importance à la dynamique de ces gens-là, à la présence de casiers judiciaires, on remonte jusqu'à leur enfance », raconte le directeur de la DPJ du Bas-Saint-Laurent.

    La DPJ va même jusqu'à rencontrer les enfants biologiques. « On veut savoir comment ils vivent avec ça, s'ils sont d'accord. Dans le fond, nous établissons leur motivation première ou s'il y a d'autres motifs derrières. Tout ça se fait entre deux et trois rencontres. Une fois qu'ils ont traversé toutes ces étapes qui sont assez serrées, elles peuvent être accréditées. »

    Briser le silence

    Éric Saint-Laurent salue le courage des jeunes qui ont le courage de briser le silence en dénonçant leurs agresseurs. « Souvent on dénonce des décennies après que l'emprise se soit relâchée. »

    DPJ

    La DPJ compte près d'une centaine de familles d'accueil syndiquées au Bas-Saint-Laurent pour 220 enfants placés. « C'est un malheureux cas d'exception qui vient entacher le beau travail qu'il se fait dans ces familles. C'est arrivé, alors il faut construire avec ça », conclut Éric Saint-Laurent.




    commentairesCommentaires

    10

    • LT
      la taupe
      temps Il y a 11 ans
      le mrs de la dpj dit il faut construire avec sa?????????????moi je trouve que cest plutot une demolision pour ces jeunes ce nest pas pour rien que ces jeunes la se revolte car ils vont toujours lavoir dans leur tete ces sevices .incroiyable de nos jours ...
    • F
      F.Paradis
      temps Il y a 11 ans
      La DPJ n'a rien à se reprocher?!? Je n'en crois pas un mot. La DPJ doit protéger les enfants qui souffrent et à l'évidence elle n'a pas protégé ces deux jeunes garçons malgré les dénonciations. La DPJ a failli à sa tâche. C'est honteux. F.P.
    • D
      désolé
      temps Il y a 11 ans
      Vraiment très triste pour les deux petites victimes. Dommage que la dpj n'est pas au moins un tentinet de remords et se remettre en question sur ses procédures. Je veux bien croire qu'il y a beaucoup de règle de contrôle, mais dans ce cas, comment se fait-il que son permis lui a été retiré, suspendu et que malgré tout non seulement on lui a redonné son permis, mais en plus on a pas pris la peine de redoublé de prudence et de vérification. Merde, merde et merde le système pourri
    • A
      Ann
      temps Il y a 11 ans
      Ah! Ah! Ah! vous êtes très drôle Monsieur le Directeur! Je me tords de rire... Rien à se reprocher vous dites? ouf! plutôt tout à se reprocher! Des histoires comme celle-là, ce n'est vraiment pas la première que nous en entendons. Et encore, vous ne vous assumez pas. Lamentable!!!
    • A
      Ann
      temps Il y a 11 ans
      et pour ce qui est du témoignage du cher travailleur social qui adore pelleter des nuages et s'écouter parler, attendez vous à un discours vide, prétentieux, qui donne l'air du joe connait tout. attendez-vous à du lagala.gala, gala......................
    • JP
      julie paquin
      temps Il y a 11 ans
      ma petite fille a ete mordu par la feammme qui la gardais a st mathieu du parc en mauricie et jai fait 1 plainte il lon retirer 15 jour plus tard et jai demander le rapport de polise mais il lon egarer wowonc donc
    • M
      Mike
      temps Il y a 11 ans
      Rien a se reprocher le directeur ? Pas fort fort. Honte à lui.
    • MLD
      merde la dpj
      temps Il y a 11 ans
      mr moi j ai vecue et tellement pleurer pour des enfants mais au dire de la mere de ces enfants un en tete la protegeait des enfants battues abusees et j en passe des enfants aujourd hui finit qui ne savent pas ce qu est l amour des plaintes de garderies de medecins d ecole n ont su rien y faire alors j espere que ces personnes de la dpj ont pleins de remors aujourd hui parce que moi je pleure encore sur la vie de ces enfants
    • S
      Stéphane
      temps Il y a 11 ans
      La DPJ a riens a ce reprocher ! Pfffffff ces ! Dommage qu'ont puisse pas scruter leur dossier. La facons de faire. Cela en enquête publique ! La DPJ aussi innocent que fut les religieux avant eux. Autant de victime d'ailleurs. Sauf, il y a pas de (DPJ) Pour la (DPJ) Alors un coup qu'ils tiennent une famille entre leur gripe. Ces enfants n'auront plus jamais d'endroit et d'organisation pour les protéger de la (DPJ) et de leur organisation tentaculaire au ramification incroyablement grande
    • JP
      Julie Provencher
      temps Il y a 11 ans
      Un cas d'exception monsieur St-Laurent, M. le directeur qui dirige rien pantoute...Faite-moi rire alors est-ce à dire qu'au Qc il y a des milliers de cas d'exception???
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