Facultés affaiblies: fin du procès de Ghislain Gagnon
Le juge Jules Berthelot a pris l'affaire en délibéré.
La défense, représentée par Me Pierre Gagnon, allègue que c'est un mouvement commis à l'intérieur du véhicule utilitaire sport que conduisait l'homme de 47 qui est à la base de perte de contrôle. Selon ce qu'a rapporté le journaliste Pierre-Gabriel Turgeon de CIMT, la victime aurait tenté de récupérer un briquet dans la poche du conducteur, provoquant une légère manoeuvre.
Pour le ministère public, représenté par Me Manon Gaudreault, le fait que l'accusé se trouvait au volant du véhicule avec les facultés affaiblies, qu'il y ait eu accident avec décès constitue une preuve irréfutable.
Le magistrat rendra son verdict le 11 juin prochain au palais de justice de Rivière-du-Loup.
Perte de contrôle
En décembre 2010, alors qu'il circulait sur le rang A à Saint-Épiphane, le véhicule de type VUS que conduisait l'accusé a effectué une embardée coutant la vie à une passagère, Marie-Ève Dumont, âgée de 39 ans de L'Isle-Verte. Sous la force du choc, la victime avait été éjectée.
À l’arrivée des secouristes, la victime, mère de deux enfants, ne présentait aucun signe de vie. Son conjoint prenant aussi place à bord du véhicule s'en était tiré avec des blessures mineures.
Des prélèvements sanguins avaient été effectués sur le conducteur, rapidement suspecté d'avoir été sous l'influence de l'alcool.
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