Basketball à l’école Joly: la SQ se fait rassurante
Rivière-du-Loup - Un individu jouant au basketball sur les terrains de l'école Joly vers 23 h le vendredi 10 mai a laissé craindre qu'il pouvait s'agir d'un rôdeur. Des voisins inquiets ont alors communiqué avec la Sûreté du Québec. Hors il n’en serait rien. Ce qui n’a pas empêché l’École Joly et la Commission scolaire d’adopter des mesures de sécurités présentées comme temporaires.
Selon les policiers, l'homme d'origine étrangère n'avait rien à se reprocher, si ce n'est une tenue vestimentaire inappropriée. « Ce n'est pas un rôdeur. Oui, il jouait au basketball, oui, il était vêtu d'un short court de type Speedo, mais il ne faisait rien de mal. Dans les faits, on parle d'un homme jouant au basketball », soutient le relationniste de la Sûreté du Québec, Claude Doiron.
L'individu a tout de même été interpellé par les patrouilleurs. « Il était tard et sa tenue avait de quoi surprendre en raison de l'heure, du lieu et de la température. Nous prenons ces cas au sérieux », ajoute le sergent Doiron. Une situation qu'il explique par une différence culturelle.
Selon ce dernier, aucune autre plainte n'a été reçue au poste de la SQ de la MRC de Rivière-du-Loup. Malgré tout, la direction des écoles Joly et Roy, de concert avec la Commission scolaire Kamouraska - Rivière-du-Loup, a préféré se montrer proactive.
ÉCOLE JOLY
Du côté de la Commission scolaire on soutient que l’individu n’en était pas à son premier passage, dont à une occasion lors des heures d’activités de l’école. « Effectivement, le terme rôdeur a été utilisé, c’est plus péjoratif, mais il reste que l’individu s’était déjà trouvé sur les terrains de l’école alors que des enfants étaient présents et qu’il a tardé à circuler quand ça lui a été demandé », commente le directeur des communications à la Commission scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup, Éric Choinière.
Un système dit temporaire a donc été mis en place puisqu’il était déjà prévu d’installer un système définitif pour la rentrée de l’automne 2013. Un terminal électronique à clavier est dorénavant présent et chaque parent possède un numéro de déverrouillage unique. « Avec cette situation, nous avons seulement accéléré le pas. On sait maintenant qui entre », ajoute M. Choinière.
Ce dernier confirme que l’individu n’a commis aucun acte illégal, et qu’il n’avait peut-être pas compris qu’il se trouvait sur un terrain privé. « Mais on prend zéro chance. Nous n’avons pas porté plainte mais effectué une dénonciation d’acte. C’est un terrain privé et nous ne tolérons pas la présence des gens lors des heures d’école et de services de garde. »
De son côté, Claude Doiron insiste sur l'importance de signaler les possibles rôdeurs. « S'il s'avère, contrairement à cette fois, qu'il s'agisse bel et bien d'un rôdeur, vous pouvez être certain que nous le ferons savoir et que des actions concrètes seraient posées. Dans le cas de l'école Joly, ce n'est pas le cas et nous voulons rassurer les parents », conclut le relationniste.
1 commentaires
Oh la tenue vestimentaire? Parce que certaines personnes ont des tenues douteuses ou non adéquates le jour est un certificat de gentillesse?
Huuum.