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Déneigement des toitures : gare aux chutes!

durée 17 février 2014 | 14h29
  • Rivière-du-Loup – Avec la neige qui s'est accumulée sur les toits des immeubles et des résidences depuis vendredi dernier, la CSST tient à rappeler les mesures de sécurité à prendre pour déneiger en toute sécurité.

    Des dangers, potentiellement mortels, guettent les travailleurs : chute de hauteur, ensevelissement sous la neige, malaise causé par l’effort physique intense ou le froid. Pour prévenir ces accidents, dont les risques sont souvent sous-estimés, il faut d’abord bien planifier le travail à effectuer et tenter le plus possible de déneiger à partir du sol.

    Les méthodes de travail à appliquer

    Dans les conditions hivernales normales, les toitures inclinées et les toits plats des bâtiments du Québec accumulent de bonnes quantités de neige ou de glace. Bien que les toits soient construits de façon à pouvoir supporter ces charges, les propriétaires doivent demeurer vigilants et procéder au déneigement lorsque les quantités deviennent importantes, surtout si la charge n'est pas répartie uniformément.

    Les employeurs, les propriétaires et les gestionnaires d'édifices de même que les travailleurs eux-mêmes ont la responsabilité de s'assurer que les méthodes de travail employées pour déneiger respectent les règles de sécurité.
    Voici quelques conseils à suivre pour déneiger un toit de façon sécuritaire :

    • Choisissez une méthode de travail qui tiendra compte des conditions climatiques, de la quantité de neige à enlever et du lieu de travail (localisation, dimensions, pente du toit, accessibilité, solidité et adhérence).
    • Autant que possible, travailler à partir du sol. Très souvent, il s'avère suffisant que le travailleur garde les deux pieds sur la terre ferme pour enlever la neige à l'aide d’un râteau à long manche spécialement conçu pour le déneigement des toits.
    • Dès qu’ils sont exposés à une chute de plus de trois mètres (dix pieds), les travailleurs doivent être protégés : utiliser des garde-corps ou un autre moyen pour empêcher la chute. Par exemple, sur un toit plat, on peut identifier une ou plusieurs zones de déversement et délimiter des zones tampons où les travailleurs n’auront pas à circuler à moins de 2 mètres du bord du toit.
    • À défaut de mieux, chaque travailleur doit porter un équipement de protection individuelle contre les chutes composé d’un harnais de sécurité, d’un cordon d’assujettissement d’une longueur maximale de 1,8 mètre et d’un absorbeur d’énergie fixé à un point d’ancrage dont la résistance est d’au moins 18 kN.
    • Lorsque l’aménagement des lieux au sol le permet, utiliser un appareil de levage pour personne (plateforme élévatrice, engin élévateur à nacelle ou plateforme à mât articulé) est un bon choix pour réduire les dangers de chute lors du déneigement.
    • Prévoyez les mesures de sauvetage en cas de chute.
    • Au sol, déterminer la zone de déversement de la neige et en interdire l’accès au moyen de signaux de danger et d’une corde de délimitation afin d’éviter qu’une personne soit heurtée par la neige ou la glace déversée.
    • En ce qui concerne les abris de toile temporaires, ils doivent être déneigés avec un râteau de toit. Il ne faut jamais effectuer le déneigement en poussant la toile à partir de l’intérieur, car l’abri pourrait s’effondrer sur le travailleur.
    • Une période de réchauffement est souhaitable avant de commencer le travail. Il faut adapter le rythme en fonction de la condition physique des travailleurs et des conditions climatiques.

     

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