La magie de Noël
Packington - Comme chaque année depuis plus de 15 ans, Ginette Veilleux et Jean-Louis Labrie, de Packington, ont installé leur village de Noël miniature. Miniature on s’entend, si les maisons ne font que quelques centimètres de haut, le village lui, s’accapare une bonne partie du salon.
Au départ, le village qui compte aujourd’hui plus de 80 maisons était plus modeste et bien moins ambitieux. « On a commencé tout petit. Je travaillais, j’avais moins de temps, puis quand j’ai arrêté, les enfants ont commencé à m’en donner en cadeau. Je m’en suis aussi acheté, beaucoup », raconte Mme Veilleux.
La dame de 69 ans le dit sans détour, son village miniature, c’est sa passion. Dans les commerces, ne la cherchez pas, de son propre aveu, vous la trouverez à tout coup dans la section des décorations de Noël.
Jusqu’à tout récemment, le village miniature occupait la majeure partie salon, pour ne pas dire tout le salon. Il ne laissait qu’une petite place de libre sur le bout du sofa. Aujourd’hui, avec la famille qui s’agrandit notamment avec les conjoints de leurs filles, le village n’occupe plus que «seulement» la moitié de la pièce.
« Moi je suis une maniaque des maisons de Noël. Mon village, c’est bien spécial pour moi. Je n’ai pas une maison pareille. Mon mari me joue des tours des fois, mais je les trouve, je les connais par coeur », ajoute en riant Mme Veilleux.
Pour son époux, Jean-Louis Labrie, âgé de 76 ans, la passion a été contagieuse. « Oh, j’aime bien ça aussi. C’est divertissant. On commence à monter le village à la dernière semaine de novembre. On en a pour quatre jours certains. Noël, ça n’arrive qu’une fois par année. »
S’il n’en tient qu’à eux, il y aura un immense petit village dans le salon familial encore longtemps. « Ils sont différents d’une année à l’autre. Et il n’est pas question d’avoir un village avec des maisons pas de sortie... Ça ne se fait pas ça. Moi, j’ai des rues, des forêts, comme un vrai village », ajoute Mme Veilleux.
Aucun détail n’est donc négligé. La présentation est soignée. De nombreuses scènes de la vie courante y sont représentées. Mais n’allez pas croire que tout y est tranquille. Le village fait maintenant les frais des plaisanteries de deux petits lutins y ayant trouvé refuge.
« Mon mari est tout un farceur, il y joue des tours et leur met ça sur le dos », rigole Mme Veilleux.
Ce plaisir, à n’en pas douter, vaut largement l’argent investi au fil du temps dans ces petites modélisations. Si Mme Veilleux et M. Labrie parlent de milliers de dollars, ils soulignent tous les deux que la valeur affective est bien plus importante. De toute façon, comment pourrait-on chiffrer la valeur d’un cœur d’enfant?
Joyeux Noël.
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