Chirurgie des yeux: mode d'emploi
>> Suivez infodimanche.com sur Twitter
En plus d'expliquer les différentes techniques de correction de la vue au laser, Protégez-Vous a envoyé trois « cobayes » dans cinq cliniques de chirurgie réfractive de Montréal afin d'y tester la qualité de l'information fournie, d'évaluer le prix réel de l'opération - de nombreuses publicités nous annoncent la chirurgie à 490 $ par œil alors que cette opération coûte en moyenne 1300 $ par œil - et de voir si les recommandations des experts contactés pour les besoins de ce dossier étaient suivies.
Les résultats Les trois « cobayes » ayant des problèmes de vision très différents, le prix des interventions proposées varie bien sûr énormément (de 1980 $ à 7380 $). Ensuite, la très grande majorité des évaluations (13/15) ont été faites par une assistante opticienne ou un optométriste plutôt que par un ophtalmologiste.
Enfin, si les cobayes ont bien reçu quelques documents expliquant les risques possibles de complications, aucun n'a reçu verbalement d'explications concernant les risques de complications postopératoires.
Qu'est-ce que la chirurgie réfractive ?
Pour traiter les cas de myopie, d'hypermétropie ou d'astigmatisme, les chirurgiens « sculptent » la surface de l'œil à l'aide d'un laser ultraviolet qui enlève de fines couches de tissus cellulaires sur la cornée afin de corriger les défauts optiques. Il faut savoir que même si le nombre de complications graves officiellement recensées est faible - le taux de cécité ou de lésions graves est de l'ordre de 0,1 % selon les spécialistes -, le risque zéro n'existe pas.
De plus, gare aux attentes irréalistes. En effet, l'opération n'empêche pas la perte d'acuité visuelle due au vieillissement. Une personne opérée à 30 ans risque de devoir porter des lunettes ou des verres de contact pour voir de près à l'approche de la cinquantaine.
Ce qu'il faut savoir
Protégez-Vous répond aux questions les plus fréquentes des personnes qui songent à avoir recours à la chirurgie réfractive. Ainsi, il faut d'abord s'assurer que la clinique à laquelle on s'adresse accepte bien de traiter les défauts oculaires dont on souffre. L'âge, l'état de santé et le degré de myopie, d'hypermétropie ou d'astigmatisme du patient entrent également en ligne de compte lorsque vient le temps de prendre une décision. Il faut également bien s'informer sur les risques et les effets secondaires possibles.
À lire aussi sur le site Web de Protégez-Vous : les bonnes questions à se poser pour faire un choix éclairé, les garanties proposées par les différentes cliniques, la procédure à suivre pour porter plainte au Collège des médecins ainsi que quelques références utiles afin d'en apprendre plus sur le sujet.