Services de garde en milieu familial: quand la garderie ferme...
Rivière-du-Loup – Dans la MRC de Rivière-du-Loup, il y a 360 places en service de garde en milieu familiale accréditées à sept dollars pour les enfants de zéro à cinq ans. Environ 80 responsables, au statut de travailleur autonome, se partagent ces places hautement convoitées par les parents. Mais qu'en est-il lorsque le service de garde en milieu familial ferme, pour une journée, une semaine, une année ou pour toujours, et ce, avec un préavis très court?
Peu de parents ont des ressources dans leur entourage pour parer à ces fermetures temporaires ou définitives qui ne se sont pas annoncées d'avances et qui prennent les familles en otage. Selon le modèle d'entente de service rédigé par le ministère de la Famille, utilisé par les Centres de la Petite Enfance (CPE) et qui est proposé aux responsables de service de garde en milieu familiale (RSG), ces fermetures sont tout à fait légales.
ENTENTES ET CONTRATS
En effet, dans cette entente de service, à l'article 6.2 sur la fermeture imprévue du service de garde, on indique que si pour des raisons indépendantes de sa volonté, le prestataire doit fermer le service de garde, le parent en sera avisé le plus rapidement possible. Plusieurs termes de cet article manquent de clarté et donnent place à interprétation. De plus, en égard à leur statut de travailleur autonome, les RSG ont toute la latitude pour modifier l'entente de base proposée par le ministère, même si elles offrent des places subventionnées. Les parents signent donc un contrat avec ces dernières.
MINISTÈRE ET SYNDICATS
En entrevue avec Info Dimanche, Marie-Claude Desbiens, directrice générale du CPE Rivière-du-Loup qui abrite le bureau coordonnateur supervisant les RSG du territoire, affirmait : « Régulièrement, nous faisons mentions au ministère de la Famille qu'une entente de service plus précise et commune à tous les RSG devraient être établie. » L’uniformisation des contrats serait donc une partie de la solution à apporter au stress vécu par les familles.
Selon cette derrière, la pression imposée par les syndicats des RSG aurait fait reculer le ministère dans le processus d’adoption de cette uniformisation, allégation qui n'a pas pu être validée par la relationniste au ministère de la Famille, Nadia Caron.
8 commentaires
Bonjour,
Bravo, c'est tellement vrais, à la merci de la garderie. Et l'école? Il faut se présenter en pleine après midi? C'est spécialiste ne comprennent pas les familles non plus, ils ne comprennent pas que nous vivons dans une société dédié au travail?
Parce qu'il ont tous une grand-mère à mon avis! On ne fait pas ça en ville, rencontrer les parent en pleine après midi!!!
En ville (250 000 h. +) une foule de services peuvent aider un citoyen dans le trouble. Ici, si tu n'a pas de famille, t'es systématiquement dans le trouble... J'imagine que ça pourrais être mieux mais faudrait pas se fermer à cette réalité À cette distorsion des ménages!
Plusieurs on une famille, mais d'autre pas! Si t'es seul avec ta petite famille en région, il y a de forte chance que tu le reste jusqu'à la fin de tes jours. Avec tout les inconvénients que cela implique. De la fermeture de la garderie aux caprices de l'école qui ferme à 16 h!
Pourquoi?
Ceci dit, il y en a des familles, et même beaucoup, voilà la distorsion! Qui s'imagine que tout le monde à sa famille pour le backer! On aurait peut être plus de ressources pour palier à ce problème si on admettait ce fait. En fait, contrairement aux grandes agglomérations, les villages on souvent un tissus familiale très fort, peut être un peu trop exclusif mais tout de même, c'est tout à leur honneur et tout à fait logique. Quoi de plus important que la famille? Une reste humaniste en quelques sorte qui n'existe que très rarement en ville. C'est frappent quant on arriver ici.
Ici, on peut par contre faire du télétravail avec ces enfants sur les genoux sans pour autant indisposer nos collègues et même notre patron. Le copinage est généralement plus sain ici qu'en ville!
Mais le besoin est réel d'autant plus quand on est sans aucune ressources!
Mais bon, un ménage est considéré par l'état comme une sources de revenu, tout comme un terrain pour les municipalités qui ne font pas une cent avec des carottes et des patates. Bien loin l'idée qu'elle (la famille) est en fait, une famille productrice d’humanité et conceptrice de la nation! Il oublient aussi que les carottes et les dollars ne vont pas voter! Comme si on pouvais vivre avec un pipeline sans aucune famille!
Ceci dit, la famille en arrache aussi à Montréal. Elle n'est pas du tout valorisé. Ça ne rapporte pas grand chose dans les coffres de l'état faut croire. À Montréal, c'est la misère qu'on aide. La famille elle, ne peut même pas se permettre la misère! Alors on coupe dans le travail et on attend nos chèques au grand damne du gouvernement qui ne saisie toujours pas à force de regarde ailleurs!!
Faudrait pouvoir s'acheter une famille a défaut d'avoir les moyens de se payer un gouvernement!
Merci
Que dire des heures d'ouvertures des CPE??
Demander à son patron de terminer plus tôt pour arriver à la garderie avant qu'elle ne ferme? Pas une fois, pas deux fois, pas même une fois par semaine. À tous les jours, que dis-je, aux pauvres 3 jours possibles!
Parce qu'il faut aussi le dire, aucun de mes enfant n'ont eu accès a une garderie 5 jours par semaine. En moyenne 3 jours semaine. Car outre les familles régnantes, il faut savoir qu'un bébé est plus payant pour le CPE qu'un enfant de 2 ans...
CPE = se payer le luxe de travailler!
Merci.
Moi j'ai déjà été en milieu familial et les journées de fermeture on le savait tôt, si maladie la vieille ou la journée même, si imprévu avec sa famille peut-être plus à la dernière minute mais très comprenable et les vacances 2 mois d'avance pour l'été....
Correct de regarder du côté des garderies mais les parents eux ......s'ils pourraient 52 semaines par année ils utiliseraient p-e aussi, en vacances et les enfants à la garderie...
UN vaste sujet les GARDERIES.....
Car ce que vous n'expliquez pas à la population c'est que votre travail consiste principalement à supporter ces RSG. Enfin c'est le rôle pour lequel le Ministère vous a justement confié un agrément. Ironiquement rappelez-vous aussi que vous avez volontairement déposé votre offre de service pour soutenir le travail de ces RSG et aujourd'hui vous discréditez ouvertement celles-ci dans ce journal communautaire via la plume d'une journaliste.
Peut être devrions-nous, nous questionner sur votre intérêt aux ressources humaines. Au delà du volet administratif, votre mandat se veut également pédagogique et de soutient à la saine gestion de vos services de garde à Rivière-du Loup et non pour l'ensemble de la province.
Il est vrai que les contrats de services relèvent de la responsabilités des RSG à titre de travailleur autonome mais au même titre que tout autre travailleur autonome. Vous ne précisez pas cependant que nos contrats sont aussi soumis à la protection du consommateur et que nos contrats ne peuvent pas outrepasser les lois et règlements établis par le Ministère de la Famille. Donc il est faux de prétendre que d'uniformiser la structure régularisait les désagréments des parents car la base est la même pour toutes les garderies. Le reste relève de notre régie interne comme toute politique adoptée par les CPE.
Cependant lorsqu'un parent choisit ce type de service c'est qu'il peut faire face aux limites de notre structure c'est-à-dire notre vie personnelle. En bout de ligne, il est conscient qu'au delà des heures règne un climat familial et non une institution munit de personnel qui se partage la garde des enfants. Dans le portrait du monde idéal que vous décrivez nos services de garde devraient avoir la chaleur familial dans un contexte d'institution. Et bien sachez que ceci existe déjà et on appelle cela une famille d'accueil !
Votre beau discours sur la place publique se voulait peut être libérateur pour votre gouverne mais sachez que vous venez de condamner l'ensemble des Responsables en milieux familial de la province. Avez-vous bien mesuré la portée de cet article ?
De jouer la carte du syndicat est aussi une belle tentative pour tenter de nous détruire aux yeux de la population. Plutôt que de discréditer et de jalouser la reconnaissance des RSG, réfléchissons à l'aide qu'on pourrait apporter aux RSG pour développer la qualité de leurs services car c'est là l'un des mandats réels des Bureaux Coordonnateurs. Votre titre de directrice de Bureau Coordonnateur vous confère l'obligation de surveillance mais aussi de coordonner l'ensemble des milieux, ici vous avez largement dépassé votre rôle en vous faisant la porte-parole des parents québécois. Songez-vous partir en croisade pour bâtir un regroupement qui tenterait d'abolir la garde en milieu familial ?
J'espère que votre discours sera transmis au Ministère de la Famille car il est clair que vous n'avez pas à cœur le respect des 15 000 RSG qui font de la garde en milieu familial un service exceptionnel pour plusieurs familles du Québec. En tant que Responsable en service de garde, je me questionne sur votre intérêt à travailler auprès de ces RSG. Et bien que l'article ne vous cite qu'à titre de référence, vous auriez dû prévoir que tout la critique vous serait incombée.
Il est vrai que certaines pratiques sont à revoir comme partout dans notre société mais devons nous détruire l'ensemble pour quelques unes. L'article permettra aux parents mécontent de raconter leurs désagréments mais ils ne vous diront pas que leur enfant arrive sans avoir déjeuner, sans linge de rechange, avec de la fièvre et qu'ils repartent souvent passé l'heure de fermeture... Dans le fond ce que vous nous dites aujourd'hui c'est qu'on est juste des gardiennes à la maison pourquoi aurions-nous aussi une vie à nous !
Je crois en la loi du retour alors votre entrevue vous vaudra, je l'espère Mme la Directrice, tout autant de reconnaissance de vos RSG et qui sait peut être aussi un reproche du Ministère chargé de vous dicter la bonne conduite .
Je ne voudrais pour rien au monde faire parti de ce B.C. car, plus jamais je ne pourrais leur faire confiance.
Ce sont des propos dégradants qui affecte toute la profession, un travail si exigeant et gratifiant en même temps. Nous qui avons à coeur le bien-être de nos petits bouts de choux, se faire déprécier comme ca dans un journal local, je dois dire que ce n'est pas professionnel de la part de cette directrice. Elle manque de jugement et ne respecte en aucune façon ses RSG.
Je lève mon chapeau à toutes ces femmes et hommes extraordinaire qui exerce cette profession car, elles et ils ont tous mon admiration.
Continuez votre votre excellent travail, car les parents qui choisissent le milieu familial ont besoin de nous tous pour prendre soin de leurs enfants (les personnes les plus précieuses à leurs yeux et aux nôtres également).
Elle manque totalement de jugement a ce qui a trait à nous les rsg et n'a aucun respect pour la profession que nous exercons. Je pensais que nous devions travailler en collaboration et que le B.C. existait pour TRAVAILLER AVEC NOUS.
Si les milieux familiaux sont si populaires et que les parents les choisissent et je dis bien choisissent c'est qu'il y a une raison et que c'est un besoin pour les parents car, ils se sentent en sécurité et que c'est un milieu stable pour leurs petits.
Les parents savent exactement et sont conscients des contrats qu'ils signent avec leur rsg car ils les lisent du début à la fin et qu'ils signent en connaissance de cause.
Avec cet article dans le journal elle porte atteinte au bon jugement de nos parents en signifiant qu'ils signent n'importe quoi sans même les avoir consultés avant. Si j'étais ces parents, laissez-moi vous dire que je serais insultés profondément.
En temps que parent moi-même, si mes enfants n'étaient pas avec moi dans ma garderie et que je devais les placer dans une garderie, et bien avec ce que j'ai lu dans de journal, permettez-moi de vous dire ma directrice que le choix ne serait pas difficile à faire j'opterais pour le milieu familial étant donné votre manque de respect envers vos rsg et le doute que j'ai maintenant à
savoir vos compétences à gérer un CPE.