X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

La mer s'en sort mieux que la Terre

durée 24 janvier 2015 | 14h22
  • Rivière-du-Loup - Une bonne et une mauvaise nouvelle: l'état des océans est à peu près là où en était l'état de la terre ferme vers 1800.

    En termes concrets, ça veut dire que le rythme accéléré d’extinction des espèces que l’on connait sur la terre ferme n’a pas encore atteint les océans. Mais la mauvaise nouvelle, c’est que ça commence.

    «Ce que nous avons découvert, résume le biologiste marin Douglas McCauley, c’est que lorsque nous mettons bout à bout l’impact que nous avons eu, les océans sont en bonne santé, tant qu’on les compare aux dégâts que nous avons causés à la faune et la flore sur les continents.»

    En cinq siècles, environ 500 espèces terrestres sont disparues à cause de l’action humaine. En comparaison, dans la mer, seulement 15 espèces seraient disparues. Un chiffre qui fait dire aux auteurs de la recherche, parue le 16 janvier dans Science, que nous sommes peut-être engagés sur la même voie que nos ancêtres d’il y a quelques siècles, et que des changements sont d’ores et déjà irrémédiables —ou bien qu’au contraire, nous sommes encore en position de renverser la vapeur.

    Nous sommes assis au bord du précipice, mais nous ne sommes pas encore tombés dans le précipice, résume le New York Times qui en a fait sa Une.

    La note d’espoir peut paraître étonnante après des années de reportages déprimants sur la surpêche et la quasi-disparition d’espèces comme la morue. Mais en réalité, à l’échelle historique, ce n’est que dans les 50 dernières années que nous avons commencé à exploiter les océans à l’échelle industrielle —alors que l’exploitation de la nature à grande échelle remonte à des milliers d’années. Les océans ont donc été relativement épargnés.

    L’analyse parue dans Science consiste en une tentative pour comparer le taux de changement que l’on observe dans les océans avec celui qu’on a pu observer sur les continents —afin d’essayer de voir à quel stade de cette «évolution» nous en sommes. La comparaison est donc imparfaite, admettent les auteurs: il y a encore beaucoup de choses qu’on ignore sur les écosystèmes océaniques. Et par ailleurs, l’impact qu’auront les changements climatiques sur les océans représente une variable pour l’instant inconnue dans tous ces calculs. Mais une chose est claire, les créatures qui vivent sous l’eau s’en sortent globalement mieux, pour l’instant, que leurs cousines qui vivent hors de l’eau. Le cousin humain peut encore renverser la vapeur.

    Source : Agence Science-Presse

     

     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    15 février 2025 | 6h03

    Les citoyens de la MRC de Rivière-du-Loup sont invités à analyser l’eau de leur puits

    La MRC de Rivière-du-Loup rappelle aux propriétaires de puits privés qu’il est important de procéder à l’analyse préventive de leur eau afin de s’assurer qu’elle soit propre à la consommation. Des analyses effectuées dans le cadre des projets d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines du Québec (PACES), mis sur pied par le ministère de ...

    26 janvier 2025 | 14h33

    150e de Saint-Éleuthère : une réussite qui mène au partage

    Le dimanche 19 janvier 2025, le comité organisateur des Fêtes du 150e de Saint-Éleuthère a convoqué la population à une assemblée, au local du Club de l’Âge d’or, afin de dévoiler les résultats financiers des festivités. Par la même occasion, le comité a remis aux organismes qui ont accepté de s’impliquer en offrant des heures de bénévolat, un ...

    23 janvier 2025 | 8h21

    Conférence du capitaine Marc Harvey

    La Société historique de Rivière-du-Loup accueillera, le jeudi 30 janvier, le capitaine Marc Harvey, bien connu dans la région pour son implication dans la vie maritime régionale. Sa famille a été étroitement liée à la goélette Saint-Timothée alors qu’il n’était qu’un enfant de neuf ans. Le capitaine partagera ses souvenirs lors de sa ...