Dossier socialisation
L'escadron 282 des Cadets de l'air: le plus important dans l'Est-du-Québec
Rivière-du-Loup - Dans les années 90, l'escadron 282 des Cadets de l'air de Rivière-du-Loup comptait jusqu'à une centaine de membres. Aujourd'hui ils sont une quarantaine de jeunes entre 12 et 17 ans qui participent aux activités. Leur engagement leur permettra un jour de voler de leurs propres ailes et peut-être même... sur leurs propres ailes !
«La participation n'est plus ce qu'elle était, mais à Rivière-du-Loup, nous nous en tirons tout de même assez bien puisque notre escadron est le plus important à l'est de Québec, explique le responsable, Ghislain Roy. Le recrutement se fait de diverses manières, donc lors du Carrefour loisirs éducation et dans les écoles.
«Nous avons une table avec des représentants et des pamphlets, mais nous ne pouvons pas nous adresser aux jeunes. Nous devons attendre que ce soit eux qui viennent nous voir. Ce sont les écoles d'ici qui nous demandent de le faire de la sorte. Ce n'est pas pareil dans toutes les régions»
OBSTACLES AU RECRUTEMENT
Selon ce dernier, ce ne serait pas l'Internet et les nouvelles technologies qui seraient les grands obstacles au recrutement. «Il y a beaucoup d'offres. Plusieurs jeunes participent à des activités sportives comme le football ou le hockey. Les parents veulent les envoyer partout, mais ils ne peuvent pas tout faire», poursuit M. Roy, ajoutant que ce sont toujours les études et les travaux scolaires qui sont prioritaires.
«Bientôt nous ferons un voyage et les jeunes devront faire leurs devoirs et leurs travaux scolaires dans l'autobus. C'est très important pour nous et les parents collaborent beaucoup.»
DISCIPLINE
Pour l'escadron 282, la discipline est aussi un facteur important. Par exemple si un jeune ne peut pas se rendre à l'exercice obligatoire du vendredi parce qu'il a des devoirs ou des travaux scolaires, il n'aura aucune note à son dossier. Par contre s'il n'y va pas parce que ça ne lui tente pas, une note sera inscrite. Ça fait partie du processus de responsabilisation prôné par le mouvement. Une rencontre optionnelle a lieu le mercredi.
Les jeunes font l'apprentissage de l'art oratoire, de méthodes de survie, du tir, du biathlon, de la musique, du leadership, de techniques d'instruction et évidemment, d'aviation.
«Ceux et celles qui s'intéressent particulièrement à l'aviation peuvent participer à des camps d'été spécialisés. En plus, ils sont payés pour le faire. S'ils décident de poursuivre une formation pointue, ils peuvent même obtenir leur licence de pilote et tout est payé», explique M. Roy. «Les jeunes peuvent faire de l'avion, du planeur, de l'hélicoptère, des sauts en parachute, tout cela gratuitement», conclut M. Roy.
Diverses compétitions sportives ont aussi lieu entre les différentes formations du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.
Si l'expérience vous intéresse, vous pouvez écrire à [email protected] ou composer le 418 862-2400, poste 2815.
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