Reconnaissant envers celui qui lui a sauvé la vie!
Saint-Jean-de-Dieu - Son aventure s'est produite il y a 37 ans. Pourtant, Gabriel Sénéchal de Saint-Jean de Dieu repense souvent à cette journée de 1978 où il a failli perdre la vie. Aujourd'hui, il veut rendre hommage publiquement à celui grâce à qui il n'est pas mort.
«Je travaillais dans un moulin à scie de Sainte-Rita. Mon rôle consistait à insérer une planche de bois dans une première scie qui suivait ensuite une chaine automatisée. Tout se déroulait comme à l'habitude, lorsqu'une planche de bois a bloqué à la dernière scie. Je suis allé voir pour la débloquer, mais elle a tout à coup débloqué et m'a propulsé au début du plan de travail, vers la première scie, que je n'ai pas pu éviter», se souvient-il en regardant la large cicatrice qu'il garde à son avant-bras droit, qui a littéralement été scié.
«Je me souviens avoir fait quelques pas, puis je me suis effondré et j'ai perdu connaissance.»
Ses confrères de travail, dont Ovila Lévesque et ses deux fils, se sont précipités vers lui pour lui faire un garrot de fortune. «Durant tout le trajet vers l'hôpital de Squatec, Ovila Lévesque était à côté de moi et serrait très fort mon bras. La plaie était large et ouverte. J'étais en train de me vider de mon sang. Il avait ma vie entre les mains.»
À son arrivée à l'hôpital, le médecin qui l'a pris en charge lui a affirmé qu'il n'aurait fallu que quelques minutes supplémentaires pour qu'il se vide complètement de son sang.
«Je dois la vie à Ovila Lévesque. Tout ce que j'ai aujourd'hui, ma famille, mes trois enfants, c'était à lui que je le dois. Je n'aurais jamais eu cela s'il n'avait pas été là et ne s'était pas occupé de moi lors de cet accident, parce que je serais certainement mort.»
Gabriel Sénéchal dit avoir cherché durant longtemps une manière de rendre hommage à celui qui lui a sauvé la vie.
«J'ai finalement décidé que le faire publiquement, ce serait une très belle reconnaissance pour lui, d'autant plus qu'il célèbre ses 91 ans ce vendredi. Monsieur Ovila, je n'aurai jamais assez de mots pour vous remercier de ce que vous avez fait pour moi. À chaque fois que j'y repense, je suis plein d'émotions. Vous êtes un deuxième père pour moi, je vous remercie 1 000 fois et je vous souhaite une longue vie.»
1 commentaires