Rivière-du-Loup : refuge culturel
Texte rédigé dans le cadre du projet L'écriteau
Par Camille Biron
Suite à la vague d’immigration de réfugiés syriens au Canada, de nombreuses questions sont soulevées. La peur et l’incertitude sont parfois manifestées. À ce jour, près de 18 000 réfugiés syriens sont arrivés au Canada . C’est d’ailleurs dans le plan électoral de notre premier ministre, Justin Trudeau, d’en accueillir 25 000 en 2016.
Quelque 36 collectivités au Canada ont déjà mis en place un programme d’accueil. En ce qui a trait à notre région, est-il souhaitable d’accueillir des réfugiés syriens?
Personnellement, j’approuve totalement cette mesure et je dirais qu’il y a deux principales raisons. Tout d’abord, je sais qu’il est de notre devoir de le faire. On oublie souvent l’essentiel de la problématique. Des êtres humains souffrent en ce moment. Devant cette souffrance humaine, on ne peut que vouloir aider, non?
Justement, nous vivons dans une petite ville où, selon moi, il manque de diversité. J’ai souvent mal à ma région, parce que trop souvent on se heurte à une vision trop étroite. Oui, je vois la peur dans vos yeux. Non seulement la peur de la différence, mais un doute par rapport à leur acceptation.
Pour un instant, je vous prie d’imaginer mon scénario. Demain matin, 200 réfugiés syriens viennent s’installer à Rivière-du-Loup. Ce n’est vraiment pas un si grand nombre, mais nous pourrions améliorer des vies littéralement.
N’y aurait-il pas de meilleur endroit pour vivre que notre charmante région? Économiquement, on aurait tout à y gagner. Les réfugiés se trouveraient des emplois et feraient ainsi rouler l’économie. Il ne faut pas oublier que certains réfugiés auront des formations professionnelles. Ce serait un véritable atout que de les avoir dans les entreprises d’ici. Culturellement, nous serions enfin reconnus comme étant une ville ouverte sur le monde et dynamique. Le partage culturel est une richesse à ne pas sous-estimer.
Rivière-du-Loup, ville de solidarité et d’entraide, moi je serais extrêmement fière, pas vous?
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