DOSSIER - Retraite
Retraite : s’épanouir dans le bénévolat
Rivière-du-Loup – Il y a maintenant 16 ans que Jean-Paul Tremblay, de Rivière-du-Loup, est à la retraite. Ancien professeur d’éducation physique, il est depuis resté actif et s’implique dans quelques organisations bénévoles où il donne autant qu’il reçoit.
Professeur au Cégep, M. Tremblay a pris sa retraite en 2000 après une carrière d’une trentaine d’années. Pour lui, être impliqué dans sa communauté était naturel. « Selon moi, tu ne peux pas penser que la communauté va tout te donner sans rien en retour, alors tu t’impliques comme tu le peux », témoigne-t-il.
« Quand mes enfants étaient jeunes, je me souviens que je les emmenais en randonnées à Pohénégamook avec leurs amis du quartier. Je faisais des petites choses comme ça […] À ma retraite, j’ai décidé de m’impliquer auprès des retraités. Je me sentais proche de ces gens-là », raconte-t-il.
Jean-Paul Tremblay a donc commencé à donner du temps pour la section louperivoise de l’Association québécoise des retraités (AQDR). Il le fait toujours d’ailleurs aujourd’hui, à titre de vice-président.
«L’implication bénévole, je vois ça en deux gros blocs. D’un côté, tu rends service, et de l’autre, tu te rends service. Il faut que cette expérience t’apporte quelque chose et je ne parle pas d’argent ici», explique-t-il.
De fil en aiguille, M. Tremblay s’est vu offrir d’autres opportunités, d’autres projets. S’il a parfois passé son tour, il en a aussi accepté plusieurs. C’est un peu comme cela qu’il s’est aussi impliqué dans la Marche pour l’Alzheimer, qu’il est devenu membre Optimiste et membre du comité des retraités du Cégep de Rivière-du-Loup.
« Le premier me permettait d’aider un proche à ma façon, alors que j’étais attiré par le dynamisme du deuxième. Il y a toujours quelque chose que l’on va chercher. Il ne faut pas s’impliquer pour se sacrifier », souligne-t-il.
S’impliquer bénévolement est la façon que M. Tremblay, comme plusieurs, a trouvé (naturellement) pour « continuer à avancer », « pour faire un petit bout de chemin ». Bien entendu, le bénévolat aide l’homme de 71 ans à occuper ses journées et lui offre aussi des occasions de socialiser. Rien de tout ça n’aurait toutefois été possible s’il n’avait jamais « fait le premier pas ».
Alors que débute actuellement la Semaine nationale de l’action bénévole, Jean-Paul Tremblay invite les gens à tenter l’expérience. « S’impliquer dans sa communauté, ça ne commence pas à la retraite, ça commence bien avant », rappelle-t-il.
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