Petite enfance : Il faut plus que des belles paroles, estime l'ADIM Bas-St-Laurent
L’ADIM Bas-St-Laurent-Gaspésie-îles-de-la-madeleine estime qu’il faudra plus que des mots pour regagner confiance en la vision du ministre de la Famille Sébastien Proulx, qui n’a proposé aucun geste concret mardi dans le cadre de la Soirée Bazzo.TV portant sur les tout-petits.
« On a entendu bien des belles choses hier, mais les gestes parlent davantage que les discours, et ce que ces gestes nous disent, c’est que ce gouvernement n’a aucune vision d’avenir pour la petite enfance. Jusqu’ici, son projet pour nos tout-petits se résume à piger des milliers de dollars dans les poches des parents, à sabrer dans les CPE et à pousser les enfants vers des services de garde privés de moindre qualité. Ce n’est pas un projet de société, c’est un sabotage », explique la présidente, Kathy Côté
GÉNÉRATION SACRIFIÉE
Selon l’ADIM Bas-st-Laurent Gaspésie-îles-de-la-madeleine, en mettant en place des mesures comme la modulation des frais de garde et les remboursements anticipés, qui poussent les familles vers les services de garde privés, les libéraux sont en train de sacrifier une génération d’enfants.
Pour l’ADIM Bas-St-Laurent Gaspésie-îles-de-la-madeleine, le réseau public de la petite enfance, le plus bel outil que le Québec s’est donné pour le développement de sa jeunesse, est au bord du précipice.
«Il faut absolument que les libéraux agissent avant qu’il ne soit trop tard, et corrigent le tir. Pour l’avenir du Québec, un changement de cap s’impose », conclut Kathy Côté.
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