L’urgence d’agir pour protéger les lacs et les cours d’eau du Québec
L’Union des municipalités du Québec (UMQ) et des représentants de plus d’une vingtaine d’organisations concernées par la problématique de la propagation et de la prolifération du myriophylle à épi, une plante exotique envahissante aussi surnommée plante « zombie », se sont rencontrés le 16 juillet à Montréal, à l’occasion d’une journée d’échanges.
Les participants ont discuté des impacts de l’envahissement de la plante sur leurs environnements respectifs et de l’urgence que le gouvernement du Québec agisse pour lutter contre la prolifération du myriophylle à épi. Parmi ceux-ci, mentionnons les impacts sur les activités de baignade, de pêche, de navigation et les impacts économiques, dont la dépréciation des valeurs foncières.
Les participants se sont entendus sur la nécessité de mettre en place un programme national, qui serait une première au Québec. Les organisations souhaitent que le gouvernement du Québec accorde les fonds nécessaires à la création de ce programme qui comprendra un volet prévention, gestion, financement de la recherche et appui au milieu.
À propos du myriophylle à épi
Le myriophylle à épi, une plante exotique envahissante, est actuellement présent dans au moins 180 lacs et rivières du Québec. Il entraîne des impacts environnementaux importants, dont la perte de biodiversité et nuit aux activités récréatives sur les plans d’eau ainsi qu’à la réputation de la beauté et de la qualité des lacs du Québec.
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