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Une présence qui fait une différence

durée 25 août 2019 | 07h02
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Ce n’est parfois qu’une parole, une discussion ou une activité partagée, mais elle fait toute la différence. Chaque année, une poignée de bénévoles offrent de leur temps afin d’accompagner un jeune vivant certaines difficultés. Ensemble, ils grandissent et s’épanouissent. Surtout, ils apprennent l’un de l’autre. 

    Cette expérience de parrainage est proposée par les Grands Amis du KRTB, un organisme sans but lucratif fondé en 1982 qui se préoccupe du mieux-être des jeunes de 5 à 17 ans qui vivent de l’isolement social et/ou éprouvent des difficultés d’adaptation sociale. 

    «On entend par parrainage le jumelage entre un adulte significatif et un jeune ou un groupe de jeunes», explique Annie Lachance, coordonnatrice des Grands Amis du KRTB depuis cinq ans déjà. «Nous sommes le seul organisme ayant comme mission le parrainage sur les territoires de Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata et Les Basques.»

    Les Grands Amis offrent différents types de parrainage, selon les besoins des jeunes, mais aussi les limites et les possibilités des bénévoles. Il y a par exemple le parrainage «traditionnel», qui consiste à construire une relation significative entre le jeune et l’adulte, le parrainage d’un jour lors duquel le bénévole propose une activité ou une sortie intéressante, ainsi que le transfert des savoirs. 

    «Dans ce dernier cas, une personne vient présenter aux jeunes son travail, une de ses passions ou parle de ses origines culturelles, par exemple. C’est une activité qui ne demande que quelques heures et elle peut prendre différentes formes», explique Mme Lachance qui est appuyée depuis quelques mois par une nouvelle collègue, Sonia Marquis, à titre d’intervenante communautaire. 

    BESOINS

    Nul doute, les besoins sont réels dans la région. En 2018-2019, les Grands Amis du KRTB ont compté sur près de 70 membres, jeunes garçons et filles, qui ont bénéficié de l’un ou l’autre des services offerts. Certains ont aussi simplement participé aux activités sociorécréoéducatives (voir autre texte), sans nécessairement avoir de besoins précis. La majorité d’entre eux avaient entre 7 et 12 ans. 

    «Il faut comprendre que les jeunes ne viennent pas tous de familles défavorisées économiquement. Ils proviennent vraiment de différents milieux socioéconomiques. Leur réalité varie, mais ils font tous face à des défis différents dans leur vie […] Habituellement, ils se joignent à nous après l’appel d’un parent ou d’un intervenant du milieu qui effectue une démarche. Souvent, la porte d’entrée, c’est aussi une activité de groupe à laquelle ils participent», souligne la coordonnatrice. 

    Malheureusement, la liste de «grands amis» disponibles –ils n’étaient que 7 parrains/marraines l’an dernier–, est plutôt courte, si bien que ce sont 17 jeunes qui étaient en attente de parrainage au cours des derniers mois. «C’est le nerf de la guerre avec la recherche de financement et de commandites», note Mme Lachance. Au cours de l’année dernière, c’est toutefois près de 400 heures de bénévolat qui ont été effectuées par un groupe d’environ 20 généreuses personnes. Il faut aussi le souligner.  

    Évidemment, il ne suffit pas de vouloir s’impliquer. Les parrains et marraines potentiels sont filtrés, c’est-à-dire qu’une entrevue est réalisée, tout comme une vérification des antécédents judiciaires. «C’est un peu comme pour un emploi. On discute des intérêts et de la vision. On veut vraiment des jumelages gagnants entre les adultes et les jeunes. On ne va pas jumeler un adulte hyperactif avec un jeune qui préfère la lecture et qui n’a pas le même rythme de vie.»

    Une expérience de parrainage est aussi riche pour le bénévole que pour l’enfant. Les témoignages sont d’ailleurs nombreux, assure Annie Lachance. «Les gens font parfois la différence dans la vie de quelqu’un et c’est valorisant. C’est vraiment une expérience enrichissante qui permet de se découvrir soi-même aussi.»

    Pour la prochaine année, l’organisme souhaite prendre de l’expansion et offrir davantage ses services à travers la région du KRTB. De beaux projets sont également en route. Pour davantage d’informations, n’hésitez pas à suivre la page Facebook de l’organisme ou à visiter son site Web (www.lesgrandsamisdukrtb.com). Il est aussi possible de téléphoner au (418) 867-5885, poste 161, ou d’écrire à [email protected]

     

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