Budget 2020 : des opportunités pour la région selon Denis Tardif
Le cadre budgétaire 2020 du gouvernement du Québec, présenté en début de semaine par le ministre des Finances Éric Girard, réjouit le député de Témiscouata-Rivière-du-Loup, Denis Tardif qui envisage que celui-ci sera très «intéressant pour la région». Info Dimanche en a profité pour le questionner sur l’avancement de certains dossiers présents sur sa table de travail.
Quand il regarde le budget, Denis Tardif se dit enthousiaste à l’idée que la région pourrait bénéficier des investissements prévus dans les domaines de l’environnement, de la foresterie, de l’agriculture durable, de l’éducation et du tourisme, notamment.
«C’est un cadre budgétaire, donc on comprend que les études de crédit ne sont pas faites encore et que la ventilation des programmes n’est pas réalisée […] Mais je suis certain qu’on va gagner des points à plusieurs niveaux», a-t-il déclaré.
Alors que des mesures exceptionnelles sont prises actuellement par le gouvernement dans la lutte au coronavirus, il est également important de souligner que le cadre budgétaire pourrait être appelé à être modifié selon l'évolution de la situation...
SÉMER
Concernant l’environnement et la demande de subvention de la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER), qui souhaite effectuer des travaux permettant la production de gaz comprimé, il image que «le vent» souffle du bon côté, même si les analyses se poursuivent et que le quai n’est «pas encore en vue».
«La demande est toujours en évaluation […] Si je suis la logique administrative qu’on a au niveau de l’environnement, et que je me fie au virage qu’on a pris pour les GES, pour les voitures électriques et tout ce qui concerne la gestion pour les municipalités, je ne sais pas où l’analyse va nous mener, mais normalement le vent nous indique une direction», a-t-il laissé tomber, imagé.
ÉDUCATION
Denis Tardif mentionne également poursuivre son travail en éducation. Il prend en exemple le Pavillon-de-l’Avenir de Rivière-du-Loup qui a récemment annoncé une belle nouvelle concernant programme d’études en Pâtes et papiers. Un dossier, dit-il, travaillé à la «façon Tardif», sans tambour ni trompette.
«On va avoir des besoins pour nos enfants dans le besoin et pour nos surdoués. Ça ne se fera pas tout d’un coup, mais on a présentement de l’argent [dans le cadre budgétaire] pour avancer, donc je suis content. C’est comme les garderies. Il nous faut des garderies et il faut qu’on travaille fort là-dessus. Le budget nous offre des ouvertures, alors je vois ça favorablement», a-t-il commenté.
HORAIRES DE FACTION
Le dossier des horaires de faction au Témiscouata était aussi particulièrement épié, ce mardi 10 mars. De nombreuses personnes interpellées par le sujet n’ont d’ailleurs pas manqué de questionner le député sur sa page professionnelle.
«Je continue mon travail. J’ai parlé à la ministre [Danielle McCann] récemment et je ne lâche le dossier. C’est clair qu’il est important à mes yeux, puisqu’il est question des services offerts à la population, a-t-il souligné. Je pense que dans une enveloppe, quelque part, on devrait être en mesure [d’avoir notre part]. Nous ne sommes pas seuls, évidemment, mais je joue du coude là-dedans.»
EN BREF
Selon les projections du cadre budgétaire, 10,8 M$ seraient aussi investis, d’ici 2030, pour l’agrandissement et le réaménagement du Centre jeunesse Villa Fraserville de Rivière-du-Loup. Questionné à ce sujet, Denis Tardif confirme qu’il travaille le dossier, mais refuse pour le moment d’avancer des chiffres.
«C’est un dossier qui chemine, s’est-il limité à dire, prudent. J’ai eu plusieurs discussions avec le ministre délégué à ce sujet. C’est un dossier qui devrait aller dans la bonne direction.»
Soulignons que le gouvernement a également annoncé que le crédit d’impôt à l’investissement et à l’innovation pour les entreprises sera bonifié dans les régions. Une initiative saluée par le député Tardif. Le taux du crédit sera de 15 % en région, et de 20 % pour les MRC ayant un indice de vitalité économique faible. Chez nous, c’est le cas des MRC des Basques et du Témiscouata.
AUTOROUTE 20
Le dossier de l’autoroute 20 est sans doute le premier à avoir fait grand bruit depuis la sortie du budget. Le projet de prolongement entre Notre-Dame-des-Neiges et le Bic devra visiblement encore attendre, puisqu’il n’a pas été remis au PQI.
Ce dossier demeure ainsi absent des priorités gouvernementales, au plus grand dam des élus de la région. Rapidement, le maire de Rimouski, Marc Parent, de même que le député péquiste Harold LeBel, n’ont pas manqué d’exprimer leur déception. Celle-ci est accentuée par le fait que le gouvernement souhaite investir massivement dans le réseau routier québécois d’ici 2030.
À ce sujet le député Denis Tardif a indiqué que son gouvernement maintient le cap.
«Le premier ministre s’est engagé à le remettre au PQI. Il nous reste encore deux ans et quelques mois, n’en déplaise à certains, comme gouvernement en place. J’ai une très bonne confiance en ses propos», a-t-il déclaré.
«Je vais continuer de travailler en collaboration avec mes collègues. Le développement d’une région, ça passe par la mobilité, par la facilité de mobilité sur le territoire. Ce n’est pas moi qui vais faire obstruction au travail de M. Lebel. Je suis toujours pour ce projet, on a le même objectif.»
Commentaires