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Violence conjugale et pandémie : la maison L’Autre-Toit du KRTB redouble d’efforts

durée 29 avril 2020 | 06h32
  • Depuis le début de la pandémie, la maison d’aide et d’hébergement L’Autre-Toit du KRTB, membre du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, multiplie les initiatives pour continuer d’offrir ses services aux femmes et aux enfants victimes de violence conjugale, et ce en toute sécurité pour leur santé. 

    «Nous voulons rassurer les femmes qui nous contactent, la maison est ouverte et nos intervenantes sont là pour les aider à quitter leur conjoint violent et cela sans risque pour leur santé», explique Louise Castonguay, coordonnatrice. «Ce qui nous aiderait aujourd’hui, c’est d’avoir accès aux tests de dépistage pour les femmes qui doivent être hébergées, nous pourrions les accueillir beaucoup plus rapidement dans la maison», ajoute-t-elle.

    Depuis le début de la pandémie, la maison est proactive pour garantir la sécurité et la santé des femmes hébergées et de leurs enfants et pour continuer d’offrir ses services à celles qui en ont besoin. Parmi ces actions, des nouvelles mesures sanitaires ont été instaurées dans les maisons d’hébergement, des représentations ont été faites auprès du gouvernement pour faciliter l’accès et le séjour des femmes en maison d’hébergement et de nouveaux moyens ont été mis en place pour aider les femmes victimes de violence conjugale qui ne pourraient téléphoner à joindre des ressources.

    À cet égard, la collaboration des commerces essentiels a été sollicitée. La maison est également en lien étroit avec SOS violence conjugale afin que les femmes puissent avoir accès en un seul appel à une maison d’hébergement.

    FACILITER L’ACCÈS

    Pour éviter la propagation du virus et ainsi protéger la santé des femmes déjà présentes dans la maison et des équipes de travail, un espace de quarantaine a été installé dans une partie de maison pour les nouvelles arrivantes. Cet espace permet de garantir la continuité des services de la maison tout en évitant une éventuelle contamination. Toutefois, confrontées à un protocole strict à respecter, pour une période de deux semaines, certaines femmes vont finalement se résoudre à rester avec leur conjoint violent.  

    «Nous sommes inquiètes pour ces femmes et nous cherchons à diminuer les inconvénients relatifs au confinement», indique Louise Castonguay. «Tester les femmes qui arrivent en quarantaine dans la maison permettrait de réduire la durée de cette période d’isolement. Cela ferait toute la différence pour ces femmes», poursuit-elle.

    En cette période difficile, il est important de trouver des moyens efficaces pour aider les femmes violentées, c’est pourquoi L’Autre-Toit du KRTB presse le gouvernement d’ouvrir l’accès aux tests aux femmes victimes de violence qui demandent à être accueillies en maison d’hébergement.

     

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