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Léonie Lajoie, candidate du Parti libéral du Canada dans Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques

durée 18 septembre 2021 | 06h31
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Info Dimanche a souhaité donner la parole aux représentants des principaux partis politiques dans les circonscriptions de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup et de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques sous la forme de questions et de réponses touchant divers enjeux de la région du Bas-Saint-Laurent. Voici notre entretien avec le candidat du Bloc québécois dans la circonscription de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Léonie Lajoie.

    Propos recueillis par Mario Pelletier

    Vous travaillez sur un vaste territoire et êtes régulièrement absente de la région, que répondez-vous à ceux qui vous reproche de vous être éloignée des priorités de la circonscription?

    «Je ne me suis pas éloignée des priorités de la région. Elles vont être prises une à la fois et je pense que c’est comme ça que l’on va avancer.»

    Vous prônez le développement économique, comment développer le Témiscouata et les Basques, deux des plus pauvres MRC du Québec?

    «On a plusieurs facteurs qui rentrent en ligne de compte au niveau du développement économique. Je prends par exemple le manque de main-d’œuvre qui était déjà ressenti avant la pandémie et dont on subit encore les contrecoups. Oui on accueille des immigrants, mais on en a moins dans nos régions, je pense que ce serait quand même important aussi. Il y a un autre facteur, c’est le manque de logements, le manque d’accessibilité à la première maison pour nos jeunes, ça aussi ça fait partie de l’économie, un jeune couple fait rouler l’économie. On a des fleurons dans le secteur, lorsqu’on a des compagnies qui veulent développer, avancer, il y a un partenariat à avoir avec les centres de formation.»

    Quel est le principal enjeu dans la MRC des Basques?

    «Les Basques, c’est surtout le tourisme. C’est un territoire qui est quand même assez vaste, c’est une économie qui est en développement. On a plusieurs belles municipalités qui sont en plein essor, qui demandent juste un coup de pouce.»
     
    Quel est le principal enjeu dans la MRC de Témiscouata?

    «Dans le Témiscouata il y a l’accessibilité, la liaison avec le Nouveau-Brunswick, on a une belle route. Les gens ne vont pas nécessairement dans les terres. On a aussi l’acériculture, c’est vraiment fort. On est méconnu, j’ai découvert des petites compagnies qui sont en émergence au niveau alimentaire. Si on peut donner une chance à ces entreprises-là, je pense qu’on donne une chance à nos jeunes et aussi une chance aux gens de rester dans le secteur et d’avoir beaucoup plus de succès, beaucoup plus de développement.»

    Comment défendez-vous l’acquisition et l’agrandissement de l’oléoduc Trans Mountain, du financement par le gouvernement libéral des énergies fossiles à hauteur de 10,7 milliards par année? Comment conciliez-vous ce tiraillement environnemental?

    «Trans Mountain a été fait au préalable, je crois, pour développer. À mon avis, la bonne volonté était là au départ. Maintenant, ça fait quand même plusieurs années que ça été créé, je crois sincèrement qu’on peut le conserve sans apporter de facteur financier, sans l’augmenter financièrement. Non, je ne suis pas pour ça le développement fossile, c’est sûr et certain, comme plusieurs aussi. Si on le conserve par contre pour pouvoir avoir un revenu suffisant pour aider l’économie, oui là c’est différent. Mais il ne faut pas augmenter son financement et tous les autres produits qui en découlent. Non on investit plus là-dedans, c’est ce que M. Trudeau s’engage à faire. D’ailleurs dans notre paysage à nous, on a des éoliennes.»

    Dans quel dossier, Ottawa gagnerait à mieux respecter les compétences du Québec?

    «Si vous faites allusion à la santé, elle est gérée par les provinces c’est certain. Chaque province a son mot à dire et a sa façon d’agir différente. Jusque-là, on s’entend bien là-dessus. L’argent qui est déployé du fédéral vers les provinces, c’est normal qu’il ait à dire vous le mettez dans quoi exactement. Pour avoir plus une idée où est-ce que l’investissement va être, pour permettre de dire ok il y a eu tant d’argent dans ce secteur-là, dans les hôpitaux, les CHSLD. (…) C’est important de connaitre dans quelle direction on s’en va.»

    Comment aider concrètement l’industrie forestière?

    «L’industrie forestière a quand même un gros développement. La majorité des petites municipalités ont une entreprise qui œuvre ou qui a un lien avec l’industrie forestière. Je sais que nos entreprises plus développées vont faire affaire avec l’étranger, c’est quand même bien, elles ont su tirer leur épingle du jeu. Il y a aussi un enjeu nature, il faut garder un équilibre à ce niveau-là; je crois que nos entreprises savent bien gérer cette partie-là. Là où on peut donner un coup de pouce, c’est au niveau de la formation.»

    Que croyez-vous apporter de plus que le député sortant?

    «Moi je suis née à Notre-Dame-du-Lac, j’ai grandi à Biencourt, mon père y demeure encore d’ailleurs, je suis venue à la polyvalente de Squatec, j’ai aussi ma mère qui demeure à Rimouski, j’ai ma résidence depuis 2001, je viens pas mal de la région. Ma première entreprise, je l’ai eue j’avais 19 ans; il me restait 50 $ dans mes poches que j’ai mis dans le tiroir-caisse de ma compagnie. J’étais audacieuse à l’époque et encore aujourd’hui. J’ai toujours été appuyée par les gens du territoire et j’ai grandi. Les gens m’ont toujours fait confiance, ils savent que je mène à bien mes projets, ça c’est important lorsque l’on représente quelqu’un, un comté».

    C’est pratiquement réglé pour internet haute vitesse, que comptez-vous faire pour la téléphonie cellulaire?

    «Dans le monde dans lequel on vit, tout est informatisé, tout est internet, le cellulaire, tout ou presque. Je crois que toutes les municipalités sont d’accord pour mettre de l’avant quelque chose de concret. On va faire affaire avec des partenaires, on va lancer un appel à ces gens-là pour en venir à une solution. Moi je veux suivre de près le dossier, on est en 2021, on est dû pour avoir un réseau cellulaire viable.»

    Libre-échange et gestion de l’offre, les agriculteurs se sentent abandonnés, que pensez-vous faire pour eux?

    «Pas tous les agriculteurs pensent de la même façon, il y a plusieurs opinions partagées. Aujourd’hui même à 11 h, j’ai une rencontre zoom avec eux, pour avoir un son de cloche commun. Qu’est-ce qu’ils ont besoin maintenant, rapidement ? C’est quoi les choses qui feraient évoluer concrètement leur situation?»

    Que dites-vous aux bloquistes pour les inciter à voter pour vous?

     «Moi je suis Québécoise, je suis née au Québec et j’adore mon coin de pays. J’ai visité plusieurs endroits et je reviens toujours ici parce que je suis attachée à ma région. J’aime ma région et je veux qu’elle avance, que l’économie puisse enfin vivre et non survivre. Je tiens à cette région-là moi. J’utilise les mots de M. Blanchet, votez avec le cœur. Je ne veux pas nécessairement convaincre les gens, je veux qu’ils puissent s’arrêter et faire la part des choses, ils sont amplement capables de faire leur propre opinion.»

     

     

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