La Fromagerie des Basques donne 5 000 $ par année à l’organisme Croc-Ensemble
Afin de s’engager dans la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la MRC des Basques, la Fromagerie des Basques a décidé de faire sa part en soutenant pendant une période de cinq ans l’organisme Croc-Ensemble des Basques, à raison de 5 000 $ par année.
«Ça fait partie de nos valeurs de redonner à notre milieu. Les banques alimentaires ont de la misère à fournir parce que de plus en plus de famille sont dans le besoin», explique le directeur général de la Fromagerie des Basques, Ghislain Pelletier.
«C’est dans notre créneau et c’est vraiment important parce que l’organisme vient en aide à des gens de notre milieu […] On invite d’autres entreprises de la région à s’impliquer également en ciblant l’organisme de leur choix», ajoute Lise Pettigrew, directrice des relations publiques de la Fromagerie des Basques.
L’organisme Croc-Ensemble des Basques offre différents services de cuisines collectives, de banque alimentaire et organise plusieurs projets en sécurité alimentaire dans la région (frigos collectifs, jardins communautaires, cueillette solidaire et soupes populaires).
Les paniers de dépannage alimentaire sont composés majoritairement de denrées récupérées auprès des entreprises de la MRC des Basques, dont la Fromagerie des Basques. Cette dernière fournit notamment des invendus de pains, des fromages, des pâtés, ou encore des jus de légumes.
«Les commerces en alimentation (des épiceries, restaurants et magasins) pensent à Croc-Ensemble pour redistribuer et redonner leurs invendus, indique l’administrateur de l’organisme, Philippe De Carufel. Le danger là-dedans, c’est que c’est un peu aléatoire, ce qui n’est pas le cas des besoins en sécurité alimentaire. Le défi est de solidifier le financement associé à notre organisme», ajoute M. De Carufel. Ce coup de pouce de la Fromagerie des Basques est donc plus que bienvenu, à l’approche de la période des Fêtes.
De plus, Croc-Ensemble offre un service de livraison des paniers de dépannage alimentaire à domicile aux personnes qui vivent des difficultés de mobilité. Même si elles sont isolées, cela ne devrait pas les empêcher d’avoir accès à une boite de denrées, ajoute Philippe De Carufel. La livraison représente toutefois de couts importants pour l’organisme. «Vous seriez surpris de la variété de profils des gens qui se présentent à Croc-Ensemble pour demander du dépannage alimentaire […] Il y a de plus en plus de gens qui travaillent et qui ne sont pas capables de payer toutes les dépenses qui sont associées à leur rythme de vie», souligne-t-il.
Lors de la première vague de la pandémie, Croc-Ensemble comptait entre 125 à 150 demandes d’aide alimentaire par semaine. Maintenant, la demande s’est stabilisée à environ une soixantaine de foyers par semaine, selon leurs besoins. Les intervenants s’assurent aussi de les référer vers d’autres ressources communautaires de la région en lien avec leurs difficultés personnelles.
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