La socialisation, un outil «primordial» à une intégration réussie
S’installer dans un nouveau pays, y apprendre la langue et la culture, tout en complétant les démarches administratives nécessaires, représente un défi de taille qui peut souvent être lourd et fastidieux. Mais à travers les embuches et les difficultés de l’immigration, il y a aussi les rencontres, les échanges, le partage et les découvertes, bref beaucoup d'éléments positifs.
En marge du lancement du premier plan en matière d’accueil en immigration de la MRC de Rivière-du-Loup, des citoyennes issues de l’immigration et des enfants établis dans la région depuis quelques années ont été invités à témoigner de leur expérience. Rapidement, ils ont ciblé la socialisation comme un élément essentiel à la réussite de leur parcours d’intégration.
«La socialisation, c’était primordial pour apprendre à communiquer et s’intégrer», a partagé Fabiana Josie De Freitas, une mère de famille de trois enfants originaire du Brésil.
«Au début, tout représente un défi. On ne sait pas comment prendre rendez-vous à la banque ou aller à l’hôpital. Mais si tu socialises, tu vas faire des rencontres et apprendre comment les choses fonctionnent. C’est vraiment important pour comprendre le milieu et réussir à s’intégrer.»
Une expérience qui correspond aussi à celle d’Elayne Do Carmo Ota, également mère de trois enfants. «L’école de francisation m’a aidée beaucoup à développer mon français. C’est aussi ici que j’ai développé des amitiés. On a fait des sorties et des activités et ça m’a permis de connaitre la région. C’était important au début», a-t-elle raconté.
Elle a souligné qu’elle a aussi aidé son intégration en faisant du bénévolat au Carrefour d’Initiatives Populaires, ainsi qu’à la Maison Desjardins de soins palliatifs du KRTB. Elle travaille aujourd’hui comme préposée aux bénéficiaires.
«Ça m’a aidé beaucoup pour sortir de la maison et communiquer avec d’autres personnes en français. Les rencontres interculturelles apportent beaucoup de positif et permettent même parfois d’aider à résoudre des problèmes bureaucratiques.»
Quant au témoignage des enfants, Vinicius, Malek, Joséphine, Khadija et Guilherme ont tous souligné que la langue a représenté un défi au début, mais qu’ils ont bien été accompagnés et soutenus. Ils ont mentionné aimer la région de Rivière-du-Loup pour la sécurité, le calme et la propreté qu’on y retrouve.
Certains ont aussi fait rire le public en mentionnant que le froid de l’hiver demandait encore une adaptation, mais que le peu de trafic (qui n’a rien à voir avec celui de Montréal) était un beau point positif.
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