Eh oui, je suis encore là. J’ai vérifié dans les petites annonces et c’est bien un(e) graphiste que le journal recherche. Ouf! Mon patron (qui figurait photo à l’appui dans ma chronique la semaine dernière) n’est pas rancunier. Bon, oui c’est vrai, j’ai eu droit à une petite réduction de salaire de l’ordre de 75%, mais tout va trrrès bien. La semaine dernière, je vous avais aussi relaté l’histoire de deux fous de la vitesse. Et bien on remet ça encore une fois cette semaine avec l’histoire d’un CAVE (conducteur amateur de vitesse excessive) à moto. Un policier de la Sûreté du Québec l’a pris en flagrant délit alors qu’il fonçait en trombe sur l’autoroute 20 à la hauteur de Rivière-du-Loup. Couché sur sa Honda 2 000 CBR, notre motocycliste a dû se croire dans un mauvais « remake » de Top Gun où Tom Cruise course contre un F-18. Toujours est-il que c’est à 210 km/h (!!!) qu’il a été surpris. À cette vitesse, tu ouvres les bras et tu t’envoles. Le motocycliste ne s’est pas immobilisé et a poursuivi sa route jusqu’au bout de la 20 pour ensuite tenter de dissimuler sa moto derrière la station d’essence Shell (529, route 132). Un policier en vacances a aperçu ses manœuvres et a immédiatement avisé ses confrères qui n’ont eu qu’à cueillir le fruit de leur recherche. Et contrairement à Top Gun, ce n’est pas la jolie Kelly McGillis qui lui a passé les menottes, mais une « grosse police » habillée en vert. Ça te pète ta balloune ça… Le motocycliste chauffard a même avoué au policier avoir peur. Comme quoi les traces de break n’étaient pas seulement sur l’asphalte. Bravo. En terminant, à ceux qui m’ont écrit pour me demander si j’allais parler de l’assassin de Nancy Michaud dans la chronique, la réponse est non. Ce que j’avais à écrire sur le sujet, sur ce drame épouvantable, je l’ai posté sur mon blogue sur infodimanche.com.

JOURNAL INTIME
Y a de ces gens débrouillards dans la vie. Prenez ce jeune révolté, il n’a pas de journal intime… Voilà, il s’est trouvé un mur et y a écrit sa pensée du jour. Pire encore, il y va avec un dessin de la croix nazie, comme quoi en plus de ne pas être bon en dessin, on n’a pas affaire à Einstein. Le hic, c’est que ce stupide graffiti est tellement difficile à enlever sans parler des frais, que les propriétaires du Vieux Manège ont carrément décidé de retirer les bardeaux.

MAUDITE BOISSON
Mercredi dernier, j’assistais au premier gala d’intronisation du Panthéon des sports de Rivière-du-Loup. Un « spectateur » d’un certain âge semblait présenter des signes de confusion. Après avoir mis mal à l’aise ses compagnons de table en y allant de commentaires déplacés et prononcés à voix haute, il a même manifesté physiquement son impatience à l’endroit d’un orateur. Quand on dit que la boisson avilit l’homme, j’en avais là un parfait exemple. Heureusement, à l’exception des gens à proximité, cette soirée de grande classe qui bien qu’un peu longue (elle s’est terminée à 23 h 40 quand même), n’a pas à souffrir des délires éthyliques d’un homme ivre et vêtu d’une horrible chemise bleu poudre à carreau. Au cas où, j’ai noté son nom et je l’ai photographié. Une photo de zouave, ça peut toujours être utile. Et s’il n’était pas ivre… C’est pire, il n’a pas la boisson pour s’excuser.

COUTEAU
À Rivière-du-Loup, mercredi dernier, des policiers du Service de la sécurité publique ont arrêté un homme de 54 ans qui s’est montré menaçant envers son ancienne conjointe. Il s’agit de Serge Lavoie, un individu déjà connu des services policiers. Lavoie a contacté son ancienne conjointe afin de lui emprunter de l’argent et se faire reconduire en ville, et l’a ensuite menacée avec un couteau. Complètement intoxiqué, il a détruit, à l’aide de son arme blanche, les coussins gonflables de la voiture. « J’y aime pas la face à c’te coussin, y me regarde avec des drôles d’yeux ». Heureusement, la dame a été en mesure de contacter les policiers qui ont rapidement arrêté l’individu alors qu’il se trouvait sur la rue Fraser face au Carrefour du camion (Freightliner). Dès le lendemain, le juge Gérald Laforest l’a condamné à 5 mois d’emprisonnement. Lavoie a plaidé coupable à des accusations d’utilisation d’une arme à feu dans un dessein dangereux, de harcèlement criminel, de méfait public ainsi qu’à trois autres chefs d’accusations de bris de probation.