Par Jenny McMaster

Peut-être que c’est la taille de cette petite ville, ou peut-être que c’est une question de planification, mais le Circuit Publiqu’Art se marche très bien. Ce projet d’art public n'a rien de la maladresse ou de la prétention des projets semblables dans les villes plus grosses. Solstice, de Gaétan Blanchet, au Parc des Chutes, en est vraiment un bon exemple.

Cette sculpture répond aux environs et aux saisons. Elle ressemble à une caractéristique du paysage. Les matériaux naturels ne rivalisent pas avec les chutes. «Solstice est constituée de 39 troncs de cèdre écorcés, de forme courbe.» Avec l’aide d’un système de câbles d’acier, qui bougent sur une vis sans fin, elle s’ouvre et se ferme comme une fleur. Blanchet est l’artiste mais aussi l’ingénieur.
 
Avec l’assistance du coordonnateur de projets Jean-Marc Beaulieu et le financement du Group Bel, une compagnie qui travaille avec le bois, Solstice a été installée dans son endroit actuel en 2003. Alors qu’elle a visité d’autres espaces plus tôt, comme le parc sur la rue Du Rocher, le Parc des Chutes est le vrai foyer de cette sculpture.

Selon le coordonnateur Jean-Marc Beaulieu, elle est vraiment une sculpture d’endroit particulier pour plus d’une raison. Le Parc des Chutes c’est l’endroit d’un moulin ancien mais aussi c’est le site d’une station hydroélectrique, récemment rénovée en 1995. Donc, c’est approprié que Solstice soit la seule œuvre d’art cinétique du Circuit installée ici. C’est aussi approprié que cette source d’énergie locale soit le site de la seule sculpture réalisée par un artiste de la région.