Zéro de conduite : La chasse aux zèbres est ouverte
Pas facile la vie d’un zèbre… pardon, d’un arbitre. C’est la proie idéale à chasser pour expliquer nos mauvais résultats, sur qui passer nos frustrations. Il suffit d’assister à n’importe quelle partie des Albatros, du CIEL-FM et du CIMT pour comprendre que les hommes zébrés ne font jamais l’unanimité. Et pourtant, ils sont là, partie après partie, debouts au centre de la glace, conspués par une partie des spectateurs et des joueurs.
Le dernier cas en liste est l’altercation entre un joueur d’une équipe midget BB et un juge de ligne lors du Tournoi Midget de Rivière-du-Loup. Selon nos informations, à la fin d’une partie relativement mouvementée, un joueur âgé de 16 ans aurait eu maille à partir avec un juge de ligne. Il lui aurait asséné un coup de poing avant que n’éclate une bousculade. Dans la soirée, les parents du hockeyeur ont porté plainte contre l’officiel, qui lui aussi a porté plainte contre le jeune homme.
Le juge de ligne a-t-il eu une mauvaise journée, y allant de décisions limites voire douteuses? Je n’en ai aucune idée. Toutefois, cela n’excuse en rien le recours à la violence. « T’es pas bon, une baffe. Un mauvais but, un coup de patin. Tu nous fais perdre la partie, c’est la lapidation aux jackstraps sales ». Oui, il y a de mauvais arbitres. Mais un arbre seul ne doit pas cacher la forêt entière. Ils sont nombreux à faire de leur mieux, à faire un bon travail. Il semble qu’au Québec, conspuer le travail des officiels s’apprend dès le jeune âge.
C’est peut-être le costume. En s’affublant d’un gilet zébré, les arbitres ressemblent à un animal qui joue pour l’homme le rôle de proie depuis des millénaires. Par contre, mettez-leur un gilet noir avec une « patch » d’un groupe de motard au dos, vous verrez, ça en fera hésiter plus d’un. Sinon, à quand l’arbitre équipé de sa bonbonne de poivre de Cayenne?
C’est dommage pour l’organisation du tournoi et de ses nombreux bénévoles qui ont réussi un sans-faute. Ils ne peuvent être tenus responsables du manque de contrôle des hockeyeurs présents sur la glace. Pour sa part, l’organisation a suspendu le jeune homme pour trois matchs et il risque une suspension de plus d’un an d’Hockey Québec.
AU FEU!
Aucun effort n'a été fait pour régler le problème, l'usine ferme ses portes.
Photo : Mario Pelletier
Au feu! Y a le feu? Non, pas vraiment. Il y a quelque temps, quelqu’un téléphone au journal pour nous signaler qu’il y a beaucoup de fumée noire à proximité de la rue Amyot et qu’il doit y avoir un incendie dans les environs. Vérification faite auprès du Service incendie de Rivière-du-Loup, c’est le calme plat.
La semaine dernière, le petit manège se répète. Cette fois-ci, mon rédacteur en chef se trouvait à proximité et a lui-même aperçu la fumée. Il est remonté jusqu’à la « source », pour découvrir qu’il s’agissait tout simplement d’une cheminée de l’entreprise Calko qui crachait cette fumée noire. Il s’agirait d’un problème de combustion et comme l’entreprise ferme ses portes, pas question de payer les 400 000 $ pour corriger le problème.
ACCIDENT
Un accident est survenu à Rivière-du-Loup le mardi 6 janvier. Le conducteur d’une voiture de marque Toyota circulant sur la Côte Saint-Jacques en direction sud n’aurait pas cédé le passage à la conductrice d’une Mazda, qui circulait alors sur la rue Fraser en direction est. Une jeune fille qui prenait place à bord de la Mazda a subi un choc nerveux et a été conduite au CHRGP.
DROGUES
Dimanche dernier sur la rue Grande Coulée à Lejeune, les policiers de la Sûreté du Québec ont procédé à l’interception d’un véhicule. Surprise, ils ont trouvé le conducteur en possession de 25 grammes de cannabis. « Ben quoi m’sieur l’agent, y a plus de granules disponibles pour mon poêle à bois, je m’suis dit pourquoi pas essayer quelque chose de naturel? »
MÉFAITS
Le dimanche 11 janvier, des jeunes ont utilisé un véhicule utilitaire sport pour gravir une pente de ski du Mont Biencourt, causant ainsi des méfaits. De plus, le conducteur conduisait avec les facultés affaiblies… Être méchant, je dirais qu’il ne devait pas y avoir grand-chose à affaiblir. Bref, il sera accusé de conduite avec les facultés affaiblies.
FACE À FACE
Le vendredi 9 janvier sur le rang 1 à Saint-Antonin, vers 21 h 30, deux voitures sont entrées en collision frontale. Le conducteur d’une des deux voitures qui circulait à haute vitesse a perdu le contrôle de son véhicule et a quitté sa voie pour heurter de plein fouet une voiture arrivant en sens inverse. Les deux conducteurs ont été blessés.
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