Zéro de conduite : Quand les jeunes se font une messe
Les jeunes sont de retour à l’église! Du moins, à Escourt. Malheureusement, ce n’est pas la foi ou des convictions religieuses qui les y ont amenés. Non, c’est plutôt l’espace que leur offre la cour de l’église. Un espace qui devient un véritable terrain de jeu.
Des jeux parfois inoffensifs où des enfants s’y amusent, mais un endroit qui devient plus tard en soirée un lieu de rassemblement. Malheureusement, ce n’est pas pour y célébrer l’Évangile. Pire encore, la bonne parole y prend plutôt des apparences d’alcools et de drogues. Pour les résidents du secteur, le terrain de l’église revêt alors des allures d’enfer où du vandalisme est aussi commis.
Ainsi donc, devant l’inquiétude manifestée par la population, un comité composé de différents intervenants a été formé. On compte entre autres la maison des jeunes, la municipalité de Pohénégamook, la commission scolaire, le CLSC, le comité de parents, différents organismes communautaires, le comité de la fabrique et la Sûreté du Québec. Déjà, des actions sont prévues afin d’enrayer cette « problématique ».
Une problématique qui provient du fait que des grands flancs mous de plus de 18 ans se joignent aux plus jeunes qui fréquentent la maison des jeunes. Des grands qui n’ont pas bonnes influences sur les plus jeunes. Le but du comité est donc de permettre aux jeunes de fréquenter la maison des jeunes sans être exposés à l’influence néfaste des plus vieux qui ne sont pas étrangers à la délinquance.
Ainsi, des panneaux vont être installés avec les principales lois en vigueur visant à prévenir les jeunes des risquent qu’ils encourent en continuant de fréquenter cet endroit sans raison. La consommation d’alcool et de drogues, le vandalisme, troubler la paix par le bruit, sont entre autres visés par cette initiative. Les jeunes ont déjà été rencontrés et connaissent maintenant les conséquences qui les attendent s’ils continuent leur grande messe.
N’allez pas croire qu’il s’agit d’une situation unique à Escourt. Je me rappelle de mes jeunes années, lorsque nous allions « communier » à Trois-Pistoles. Heureusement, là encore, la population et différents intervenants dont la SQ ont pris les choses en main.
PAS PERMIS
Conduire sans permis, ce n’est pas permis! C’est ce qu’a réalisé un individu le samedi 30 mai dernier. Vers 16 h 50, les policiers du Service de la sécurité publique de Rivière-du-Loup ont interpellé le conducteur d’une voiture qui circulait sur la rue Sainte-Anne. Ce dernier a été trouvé alors que son droit de circuler était impayé et son permis de conduire expiré. Le véhicule a été saisi (le conducteur aussi!) pour une période de 30 jours et le conducteur s’est vu remettre quelques constats d’infractions.
VOL
Le lundi 1er juin, vers 19 h, deux dames se sont rendues au Parc des Chutes. On ne peut pas le leur reprocher. Les chutes, les fleurs et les pommiers qui seront bientôt en fleurs, l’endroit est bucolique.
alheureusement, il n’y a pas que les fleurs qui ont fait leur apparition, nos zéros y ont aussi poussé. Pour leur petite promenade, nos deux dames ont préféré laisser leurs sacs à main à l’auto. Mal leur en pris, car à leur retour, une vitre de la voiture était fracassée et les deux sacs disparus. Le service de la Sécurité publique invite les citoyens à ne pas laisser des articles de valeur à l’intérieur de leur véhicule ou à la vue afin de créer une occasion de se faire voler. Appareils iPod, sacs de sport, sacs à main et cie, dans le coffre à arrière ou le coffre à gants.
CEINTURE
La Sûreté du Québec mettra l’accent, du 8 au 14 juin, sur le port de la ceinture de sécurité. Si je ne me trompe pas, l’opération « Clic » vise principalement à s’assurer sur respect du port de ceinture. En ce sens, les patrouilleurs de la SQ procéderont à des opérations de surveillance à divers endroits sur notre réseau routier.
MARIO CHARRETTE
Lundi au palais de justice de Rivière-du-Loup, le dossier de l’homme arrêté le 25 mars dernier à son logement de L’Isle-Verte, Mario Charrette, qui faisait face à 14 mandats d’arrestation, dont certains en lien avec des cas d’agressions sexuelles, a été reporté au 6 juillet prochain. Il est notamment accusé de s’être livré à des gestes à caractère sexuel sur un jeune garçon d’à peine 13 ans dans la petite municipalité de Saint-Zéphirin-de-Courval le 4 mars 2009. L’homme de 47 ans est toujours incarcéré. La Couronne a aussi demandé le transfert de ses dossiers de Drummondville.
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