Critique de l'exposition de Richard Doutre au Café L'Innocent
Deuxième d'une série de 10 textes écrits par des étudiants de l'École de français du Cégep de Rivière-du-Loup.
Par Andreea Vasiliu et Alexandria Chan
Trente ans après sa première exposition, Richard Doutre est revenu à Rivière-du-Loup, sa ville natale. Au Café L’Innocent, on peut admirer environ 15 de ses toiles.
Notre première réaction a été de nous demander: « Où sont les œuvres d`art? »Mais quand nous avons observé les murs du Café L`Innocent pour la deuxième fois, nous avons trouvé les dessins: petites esquisses qui étaient posées au-dessus des tables où les clients buvaient leur café.Il y avait quelques variations d’un même thème, mais seulement trois ou quatre œuvres distinctes: une peinture, une esquisse au crayon et une esquisse en couleur.
Les sujets des œuvres d`art étaient un mélange de monstres de fantaisie, de silhouettes humaines abstraites et de touches nettes de différentes couleurs. Même s’il y avait tous ces sujets différents, il nous semblait qu’il y avait des associations: un sentiment de la crudité de la nature. L`artiste disait que sa source d’inspiration était «’humanité, ses racines planétaires ainsi que son évolution et sa transformation en tant que personne».
La peinture la plus unique représentait trois ou quatre humains, un qui était debout et les autres qui étaient allongés ou recroquevillés sur la terre, formant un mélange de peau fondant.Il y avait dans l’arrière-plan, un corridor de bois gris-foncé dégradé. Nous avions l’impression que la peinture symbolisait un retour des humains à la naissance de l’humanité.
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