Dixième et dernier texte d'une série de 10 écrits par les étudiants de l'École de français du Cégep de Rivière-du-Loup.

Par Steven Catania
 
La beauté de la terre, la chaleur du soleil, les plantes qui poussent; la vie dans une ferme… c’est pas si pire.  Mais, viande-à-chien!  J’ai mis mon pied dans le fumier.  Ah, les vaches! Comment est-ce que je pourrais oublier les vaches?  Elles sont l`essence de la ferme laitière.

On cultive des céréales comme le blé, l’avoine, l’orge ainsi que du foin et, une fois récoltés, ces produits sont  tous  mangés par les vaches qui, à leur tour, nous donnent le lait.  Merci d’Ostie, Mademoiselle Vache…  le lait ou le jus de vache, comme on dit sur la ferme Daris, c’est le sang de la ferme laitière.

Je suis chanceux d’avoir été choisi pour rester sur la ferme des Daris pendant le programme Explore.  J’ai beaucoup appris au sujet de la ferme laitière.  J’ai pratiqué mon français en discutant des recettes de famille avec ma mère adoptive québécoise.  J’ai appris plusieurs expressions et j’ai eu un bon aperçu de ce qui se passe dans une ferme québécoise.

Tirer le bœuf c’est du travail, mais la vie n’est pas si dure.   Icitte, nous jouons des petits tours à nos amis. (On entend des rires à la table à manger.)  Icitte, l’air est frette et nous aide à soulager  la gueule de bois.  Icitte, les chats sont libres.  Ils ne sont pas emprisonnés dans la maison.  Icitte, les petits chiens sont mignons et ils passent leurs journées à faire des découvertes et développer leurs sens.

Et toé?  Es-tu tanné?  Mais voyons, va donc  chez le bonhomme!