Zéro de conduite : Du vandalisme à la médiocrité
Cette semaine, comme dirait un ami français, je me permets une gueulante. C’est que j’en ai ras le pompon de ces vandales qui nous pourrissent la vie. Plus capable le gars. Qu’ils s’en prennent à nos murs avec leurs graffitis sans talent, c’est déjà frustrant. Mais quand on attaque des véhicules à coup de cocktail Molotov ou pire encore, quand on s’en prend à la sépulture de nos morts, comme ce fut le cas à Kamouraska, là je fulmine.
En tout, une cinquantaine de pierres tombales datant de 1850 ont été fracassées. Une véritable profanation. Ce saccage a été perpétré dans la nuit de jeudi à vendredi la semaine dernière, mais je l’ai encore de travers dans la gorge.
Un comportement aussi grossier fait preuve d’un tel manque de respect pour ces familles, pour la mémoire de ces personnes, que ça me laisse imaginer le pire pour les vivants que ces imbéciles côtoient. Quand on n’est pas foutu de respecter ses morts, comment peut-on respecter ses vivants?
Qu’on se comprenne bien, ce n’est pas que de la vieille pierre que ces vandales ont brisée et renversée… c’est un souvenir, un deuil, une peine, une déchirure et un pan de notre histoire qui est bousculé. Ce crime va bien plus loin que le bris matériel, c’est une violence aussi barbare que gratuite… et qui n’a été perpétrée que pour choquer.
Hey le jeune, tu veux choquer, montrer ta colère, ta haine et ta répulsion pour une société que tu n’as même pas les cou…que tu n’as même pas le courage de changer? Tu veux faire la révolution? Trouve-toi une colonne vertébrale et du jugement, car là, définitivement, tu nous as montré que tu n’as aucun des deux.
Pour changer les choses, il faut avoir le courage de ses opinions. Il faut savoir les défendre, les assumer et les affirmer. En signant de trois croix plantées tête en bas, vous n’avez démontré que votre couardise. Somme toute, une belle bande de cons.
Photo : Tommy Lavoie, Le Placoteux
SAOUL
Le samedi 1er août vers 10 h, un homme de 36 ans a été arrêté alors qu’il circulait sur l’autoroute 20 à la hauteur de Notre-Dame-du-Portage. L’autopatrouille qui était équipée du fameux lecteur de plaque a immédiatement repéré un véhicule dont l’immatriculation n’a pas été payée. Le conducteur est donc intercepté. Le policier n’a pas mis de temps à découvrir que le permis du dit conducteur est suspendu. Bien qu’il ne semble pas y avoir de signe vraiment apparent, le policier détecte une odeur d’alcool.
C’est là que ça fait mal. À 10 h le matin, cet homme de 36 ans dépassait de plus de trois fois la limite permise avec un taux d’alcoolémie de plus de 0,3. Ayoye! On frôle le coma éthylique avec un tel taux. Et que faisait notre chauffard complètement intoxiqué sur la route? Il se rendait chercher ses enfants. Brillant.
ACCIDENT
Vers 0 h 35 dans la nuit de mercredi à jeudi (30 juillet), un poids lourd s’est retrouvé sur le côté dans le fossé après avoir effectué une sortie de route au kilomètre 55 sur la route 185 à Saint-Honoré. Le camion transportait une cargaison de jus. Vu l’heure tardive, ce n’est qu’en matinée que le remorquage et le transfert de la cargaison ont été effectués.
Photo : Yannick Rioux
VOL
Le lundi 3 août, il y a eu une introduction et un vol d’outils sur la route 185 à Dégelis. Heureusement, un citoyen a retrouvé une partie du butin (des outils) dans un secteur boisé, non loin du lieu du vol. La SQ fait enquête.
VÉHICULE
Toujours lundi, la SQ du poste de Notre-Dame-du-Lac a retrouvé un véhicule volé à Saint-Jacques dans un chemin forestier à Auclair. Malheureusement pour le propriétaire, le véhicule était incendié. Les suspects ont aussi volé une pelle mécanique avant de l’enliser dans la boue.
PRUDENCE
Il y a eu quatre facultés affaiblies dans les quatre derniers jours sur le territoire de la SQ de la MRC de Rivière-du-Loup. Soyez prudent sur les routes, on ne sait jamais qui on croise.
MOTO
Un accident a fait un blessé grave le mardi 28 juillet dernier sur le rang 8 Nord à Saint-Jean-de-la-Lande. Une moto hors route a coupé un camion. Le conducteur de la moto est blessé, mais on ne craint pas pour sa vie.
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