Le Québec et l’homme avide
Deuxième texte d'une nouvelle série de 10 écrits par les étudiants de l'École de français du Cégep de Rivière-du-Loup.
Comme vous pourrez le constater, le travail et les efforts des étudiants de la session d’été 2009 comme titanesques. Vous trouverez des articles sur une variété de sujets en passant par les arts, la vie à Rivière-du-Loup et bien attendu la gastronomie, qui fait la réputation du Québec.
par Larissa Dunlop
Il était une fois, un homme albertain, qui était avide d’argent. Il a eu une idée pour développer son entreprise, donc il est allé au Québec où il pourrait créer un énorme centre d’affaires avec des commerces et des bureaux de professionnels. Ce projet ambitieux lui ferait gagner l’argent nécessaire pour le restant de ses jours. L’homme marchait autour d’une grande forêt, avec une vue pittoresque sur une rivière.
« C’est parfait! » dit-il en cassant son français. « Tous les gens voudront venir ici; une propriété au bord de l’eau est toujours populaire à visiter. Je construirai mon centre d’affaires ici! » Soudainement, une voix venue derrière lui dit : « Excusez-moi, monsieur. Planifiez-vous de détruire ce terrain?
- Oui. Je pourrais gagner beaucoup d’argent si je construis sur ce terrain, dit l’homme, immédiatement. Il se tourna et se rendit compte que la voix appartenait à une jeune fille qui portait une robe bleue et blanche. Elle était visiblement attristée par ses paroles.
- S’il vous plaît, ne le faites pas! Il y a beaucoup trop de belles choses ici. Vous les détruiriez!
- Hum, l’homme ne semblait pas dérangé; qu’est-ce que quelques belles choses contre gagner de l’argent?
Elle lui saisit la main et le tira dans la forêt. « Les fleurs! Cria-t-elle en les montrant du doigt. Les animaux! Vous les détruiriez?
- Oui.
- Et les gens, aussi?
- J’achèterai leur terre et ils pourront profiter de mes affaires.
La fille l’amena à une grande cabane où un autre homme travaillait dehors. « Il fait des affaires, aussi. » L’autre homme approcha l’homme avide et l’homme avide lui demanda qu’est-ce que c’étaient ses affaires.
« Je travaille dans une cabane à sucre. Vous ne la connaissez pas? C’est une tradition québécoise très reconnue.
- Je vois. Voulez-vous me vendre votre terrain? Cette fille a un problème avec la construction ici.
- Construction? Absolument pas! Ma famille travaille ici depuis des générations. De plus, euh, quelle fille? Il n’y a personne avec vous... il m’a semblé que tu te parlais à toi-même. »
L’homme avide avait un peu de pitié pour l’autre homme. Peut-être que la raison qui pousse l’autre homme à vouloir garder son terrain était meilleure que sa propre raison. Il se tourna et la petite fille n’était pas là; elle était seulement le produit de son imagination. Avait-il tout le temps ces pensées?
« Je suis désolé, monsieur… Je ne suis pas sûr de mon projet. » dit-il. Peut-être que je construirai mon centre d’affaires ailleurs; je dois repenser à cela.
« Mais en fait, monsieur, parlez-moi plus à propos de vos affaires. Qu’est-ce que c’est une cabane à sucre? »
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