Les vertus de l’entraide
Un commentaire de Monique Dionne
Saint-Médard • Mardi dernier, je reçois un courriel de Paul-André Ouellet de Trois-Pistoles. Il me parle des vertus de l’entraide. Il capte mon attention. Ce n’est pas la nouvelle du siècle. Personne n’a la grippe A (H1N1), personne n’a fait de fraude ou se porte candidat à un poste aux élections municipales ou fédérales. Pourtant, ce petit mot a beaucoup d’importance à mes yeux. Il me démontre que la solidarité est toujours présente dans nos vies. Et Dieu sait qu’on en a bien besoin par les temps qui courent.
Dès lors je demande une entrevue à M. Ouellet qui accepte gentiment de me parler de son frère, Fernand Ouellet, qui a reçu un cadeau qui n’a pas de prix, de l’aide! Eh oui! En fait, le lundi 14 septembre dernier, Fernand Ouellet de Saint-Médard voit partir en fumée sa grange. C’est un moteur qui a mis le feu à des copeaux de bois.
L’homme de 72 ans perd ainsi l’abri de ses deux chevaux, des animaux qui ont beaucoup d’importance pour lui. Heureusement, les bêtes étaient au champ. Du même coup, il voit brûler divers équipements et sa collection de voitures miniatures, dont une Plymouth 61 qui provenait de l’Australie. Mais voilà, ce n’est que du matériel. Quelques jours plus tard, un vent de solidarité souffle sur la petite municipalité de Sainte-Rita.
Quelque 17 hommes, de 30 à 75 ans, des anges de la rénovation, comme me dit Paul-André Ouellet, s’unissent pour reconstruire la « grange-étable ». Rapidement, une nouvelle bâtisse voit le jour. Quel bonheur, mais surtout quel beau geste ont posé ces hommes et les gentilles dames qui ont cuisiné pour tout ce monde. Fernand Ouellet n’a que des louanges et des remerciements pour ces gens qu’il remercie de tout son cœur. Maintenant, ces chevaux ont un nouvel abri et pour le reste, ça se fera peu à peu.
Je suis heureuse de voir qu’il y a encore des gens qui sont attentifs aux besoins des autres. Je n’en doutais pas, mais ça fait du bien de le savoir et de vous le raconter. C’est la preuve qu’avec de petits gestes, on peut changer le monde. Cette fois, c’est au tour de Fernand Ouellet d’en profiter. Qui sait, demain, ce sera peut-être vous qui aurez besoin d’aide. Ne l’oubliez jamais.
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